Filtrer les éléments par date : jeudi, 20 juillet 2017

Personne, sinon lui, Jésus
(Fête de la Transfiguration : Daniel 7,9-14 ; 2 Pierre 1,16-19 ; Mathieu 17,1-9)
En haut de l'entrée principale de la basilique sur la Montagne Sainte de La Salette se trouve un vitrail de la Transfiguration de Jésus. Juste devant la sortie, le site de l'Apparition de notre Notre-Dame est se présente devant vous.
La comparaison visuelle est évidente. Sur une ‘montagne sainte’, le visage de Jésus brillait comme le soleil et ses vêtements devinrent blancs comme de la lumière. La Sainte Vierge de La Salette est tout d'abord apparue dans un globe de lumière aveuglante, et elle-même était toute de lumière. Dans les deux cas, nous semblons avoir affaire à ce que saint Paul appelle le corps glorieux et spirituel (1 Corinthiens 15,43-44).

Jésus a choisi trois témoins. Mary en a choisi deux. Saint-Pierre souligne que lui et ses compagnons ont été témoins oculaires de la «majesté» de Jésus. Maximin et Mélanie ont été témoins oculaires d'une «Belle Dame».
Ensuite, il y a les mots. Dans l'Evangile, ils viennent de la nuée: « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui je trouve ma joie : écoutez-le ! » Cela a rempli Pierre, Jacques et Jean ‘d'une grande crainte’. Jésus leur dit alors de ne pas avoir peur. De même, les deux enfants étaient terrifiés de voir le globe de lumière, Marie leur dit d'abord de s’avancer sans peur.

Le point commun essentiel entre les deux hautes montagnes, bien entendu, est le Fils bien-aimé. Il est l'accomplissement de la vision de Daniel : « Je voyais venir comme un Fils d’homme ; il parvint jusqu’au Vieillard, et on le fit avancer devant lui. Et il lui fut donné domination, gloire et royauté ; tous les peuples, toutes les nations et les gens de toutes langues le servirent. »
La Vierge mentionne plusieurs fois son Fils et reproche deux fois à son peuple de l'abus de son nom. En d'autres termes, ils ne le servent pas ; Ils ne respectent pas sa domination, sa gloire et sa royauté.

C'est après la Transfiguration que Jésus a commencé son dernier voyage à Jérusalem. Alors qu'il s'approchait de cette ville bien-aimée, il pleura sur elle en disant: « Si tu avais reconnu en ce jour ce qui donne la paix ! » Il prédit ensuite les calamités qui lui arriveraient, « parce que tu n’as pas reconnu le moment où Dieu te visitait. » (Luc 19,41-44).
Si ceux qui se disent chrétiens ne reconnaissent pas et n'acceptent pas le Christ, les conséquences sont dévastatrices. Mais la conversion est toujours possible.
Et ainsi, Marie nous dirige vers son Fils et, comme la voix du nuage, nous invite à l'écouter.

Publié dans MISSION (FR)

La question sur la prière
(Dix-neuvième dimanche du Temps ordinaire : 1 Rois 3,5-12 ; Romains 8,28-30 ; Matthieu 13,44-52)
Il est assez fréquent pour les personnes consacrées à Notre-Dame de La Salette de prier un Notre Père et un Ave Maria, puisque c’est ce que la Vierge a demandé à Mélanie et à Maximin de faire. Cependant, ses mots exacts étaient ceux-ci : « Ah! mes en¬fants, il faut bien faire votre prière, soir et matin, ne diriez-vous qu'un Pater et un Ave Maria quand vous ne pourrez pas mieux faire. Quand vous pourrez mieux faire, dites-en davantage. »
C'est une distinction importante. Ce n'est pas un encouragement à se conformer au minimum, ce qui, dans les circonstances ordinaires, ne pourrait être qualifié comme ‘bien prier’.
Il ne s'agit pas seulement du temps. La prière de Salomon nous fournit un excellent exemple. Après avoir reconnu (dans le verset 6, omis) la bonté de Dieu octroyée à son père David et à lui-même, ne demande pas ce qu’un autre dans sa position pourrait vouloir, mais ce dont il aura besoin, pour bien gouverner son peuple, qui est le peuple de Dieu. Il a bien fait sa prière, et le Seigneur répondit en conséquence.

Le discernement est essentiel lorsque nous nous présentons devant Dieu pour demander quelque chose. Il n'y a rien de mal à vouloir quelque chose pour nous-mêmes, mais la prière ne doit jamais être égoïste. Saint Paul écrit: « Nous le savons, quand les hommes aiment Dieu, lui-même fait tout contribuer à leur bien ». Nous pouvons donc lui faire confiance pour répondre à nos besoins, même alors que nous prions pour les besoins des autres. L'important est de prier pour ce qui est... important!
Pensez au trésor caché dans le champ, ou à la perle de grande valeur. ‘Vendre tout ce que nous avons pour l'acheter’ démontre la volonté de placer tout ce que nous avons et tout ce que nous sommes entre les mains de Dieu, au service de Dieu.

Considérez la magnifique prière de saint Ignace:
Prends Seigneur et reçois toute ma liberté, ma mémoire, mon intelligence et toute ma volonté.
Tout ce que j’ai et tout ce que je possède, c’est Toi qui me l’as donné. Tout cela, Seigneur, je te le rends. Tout est à toi, disposes-en selon ton entière volonté.
Donne-moi seulement de t’aimer, donne-moi cette grâce, elle seule me suffit.
Pensez à cela la prochaine fois que vous réfléchissez à la question de la belle Dame: Faites-vous bien votre prière, mes enfants?
Traduction: Paul Dion

Publié dans MISSION (FR)

Des possibilités intéressantes
(Seizième dimanche du temps ordinaire : Sagesse 12,13-19 ; Romains 8,26-27 ; Matthieu 13,24-43)
Les lectures d'aujourd'hui sont un véritable trésor de connexions à la Salette.
Dans la première : Dieu prend soin de toute chose ; ses jugements ne sont pas injustes ; il dispose de la force mais juge avec indulgence ; après la faute il accorde la conversion.
Marie demanda aux enfants : « Dites-vous bien vos prières ? » Ils répondirent que non. Mais ils n'avaient jamais fait leur catéchisme et n'avaient pas appris à prier correctement. Paul écrit aux Romains : « Nous ne savons pas prier comme il faut ». L'Esprit, par conséquent, prend le relais, et Dieu lit ce qui est dans nos cœurs.

L'Évangile parle non seulement de grains—image récurrente dans les paraboles que nous trouvons aussi dans le Message de La Salette—mais aussi de la patience de Dieu a notre égard. Il y a toutefois un temps de récolte, la patience prend fin. Notre Dame parle non seulement de récoltes gâtées passées et futures, mais du bras de son Fils. Jésus utilise, lui aussi, une image effrayante : les mauvaises herbes seront jetées dans le feu. Mais ceci est suivi d'une image merveilleuse : « Alors les justes resplendiront comme le soleil dans le Royaume de leur Père », tandis que la Belle Dame évoque une vision de monceaux de blé et de pommes de terre ensemencées par les terres.

Les paraboles de la graine de moutarde et du levain n'ont rien de redoutable à leur sujet. La semence et le levain suivent leur cours naturel pour croître et se répandre. C'est comme cela le Royaume des Cieux.
Jésus est venu conduire son peuple vers ce Royaume, « un règne sans limite et sans fin : règne de vie et de vérité, règne grâce et de sainteté, règne de justice, d'amour et de paix » (Préface pour la solennité de notre Seigneur Jésus-Christ, Roi de l'univers).
La Sainte Vierge est venue à La Salette pour ramener son peuple vers ce Royaume. Ils n'avaient pas suivi le cours naturel de la foi ; cette semence, au lieu de croître, avait flétri ; ce levain avait en quelque sorte perdu son pouvoir dans leur vie.
Mais tout n'est pas perdu. "L'Esprit vient en aide à notre faiblesse". Les injustes peuvent être restaurés à la droiture. C'est presque comme si l’ivraie pouvait être transformée en blé, chose impossible dans la nature, mais éminemment possible par la grâce.

Publié dans MISSION (FR)

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