Filtrer les éléments par date : vendredi, 30 juin 2017

De la pluie pour nos racines
(Quinzième dimanche du temps ordinaire : Isaïe 55,10-11 ; Romains 8, 18-23 ; Mathieu 13, 1-23)
Une parabole est une comparaison. Elle est souvent courte mais, parfois, comme dans l’évangile d’aujourd’hui, plutôt longue et détaillée.
Jésus compare ses auditeurs à des grains de semence qui tombent sur de différents sols. Isaïe compare la parole de Dieu à l’eau. Les deux images coïncident parfaitement, et me rappellent 2 Corinthiens 3, 6, où st Paul écrit : « Moi, j’ai planté, Apollos a arrosé ; mais c’est Dieu qui donnait la croissance ».
Nous pouvons discerner aussi une sorte de parabole dans notre texte de Romains. St Paul contraste la souffrance avec la gloire à venir. La souffrance prépare, pour ainsi dire, le sol pour recevoir la semence ; c’est un procédé pénible, qui fait penser à la parole de Dieu à Adam, « Maudit soit le sol à cause de toi ! C’est dans la peine que tu en tireras ta nourriture ».
La Belle Dame de la Salette adressait la parole à des personnes étrangères à cette peine. Leur vie était dure ; et en 1846 elles n’ont pas obtenu grand-chose de leur peine, mais regardait la famine en face.
La plupart de ces gens rentreraient dans la troisième catégorie décrite par Jésus : le grain tombé dans les ronces du souci du monde. Effectivement, la famine était liée aux pluies ; il y en avait parfois trop, et parfois trop peu, avec le résultat que le blé et les pommes de terre—les deux denrées alimentaires de base—étaient gâtés.
La Vierge pleurait sincèrement la souffrance de son peuple, mais n’hésitait pas à faire le lien avec leur manque de foi. Est-ce que le sol qui ne produit pas de fruit ne pouvait pas leur faire réfléchir sur leur vie qui ne produisait pas de fruit chrétien ?
Cependant, nos lectures restent une source d’espoir. Jésus sait qu’il y aura de bonne terre ; Isaïe est certain que la parole de Dieu atteindra son but ; st Paul sait que la gloire attend les fidèles.
En 1956 Le P. Michael Cox écrit le livre, Rain for These Roots (De la pluie pour ces racines), sur l’importance des apparitions mariales de la Salette, de Lourdes et de Fatima. Il tira son titre des derniers mots d’un poème de Gerard Manley Hopkins : « Seigneur de la vie, verse de la pluie sur mes racines. »
Il est facile de comparer les larmes de la Vierge avec la pluie. Elles sont une parabole sans paroles

Publié dans MISSION (FR)

Les tout-petits
Quatorzième dimanche du temps ordinaire : Zacharie 9, 9-10 ; Romains 8, 9 13 ; Mathieu 11, 25-30)
Jésus remercie son Père pour avoir révélé « ces choses… aux tout-petits », plutôt « qu’aux sages et aux savants ». Il ne dit pas quelles choses spécifiques il a à l'esprit. La pensée est plus générale : le Père a montré sa préférence pour les humbles et les petits. Le Magnificat de Marie reconnaît la même réalité.
Il n'est donc pas étonnant que, dans la plupart de ses apparitions, Notre Dame ait choisi les « petits » comme témoins. La Salette ne fait pas exception. Il est difficile d'imaginer des personnes plus humbles que Maximin Giraud et Mélanie Calvat. Même après avoir reçu une éducation, ils ne dépassaient pas le niveau de la plupart de leurs pairs avec une éducation semblable.
Il y avait des bruits au contraire. Une lettre datée du 19 février 1845 - cinq mois après l'apparition - et envoyée à la cure de Corps, contenait un récit de l'Apparition qui, entre autres, comprenait l’erreur suivante à propos des enfants : « De peureux ils devinrent tout à coup intrépides ; de brutes qu’ils étaient auparavant, ils devinrent spirituels et éloquents. »
Il est vrai qu'ils ont étonné les gens par leurs réponses à des questions difficiles, et leur résistance aux pressions qui leur ont été imposées pour nier ce qu'ils avaient vu et entendu. Mais ils l'ont fait avec une grande simplicité. Ils sont restés petits.
Jésus se décrit comme doux. Dans la première lecture, le roi qui doit venir est « pauvre, » ce qui revient, en hébreux, à peu près à la même chose. Jésus nous invite à « devenir ses disciples ». A un autre endroit, il nous dit de devenir comme des petits enfants.
Cette qualité de douceur convient parfaitement à ceux que saint Paul décrit comme étant « dans l’esprit ». Ceux dans lesquels « l’Esprit de Dieu habite » ne peuvent jamais être arrogants, se croire supérieurs aux autres.
Il est dit que Maximin devenu homme, a été invité à raconter de nouveau l'histoire de la belle dame. Il l'a fait, et a conclu avec ces mots : "Alors elle a disparu, et m'a laissé ici, avec tous mes défauts".
Quel merveilleux exemple de la douceur dont parle Jésus, reconnaissant à la fois la grâce de Dieu et notre indignité. Nous pouvons aussi être des tout-petits, de cette façon.
Traduction : Paul Dion

 

Publié dans MISSION (FR)

Chers amis des Sœurs de la Salette, chères Sœurs, chers Pères, chères communautés,

Nous venons vous informer que pour diverses raisons (notamment des absences de connexion Internet) nous ne serons malheureusement pas en mesure dans les semaines à  venir de vous faire parvenir nos messages avec la régularité habituelle. De plus notre ami Alain Cois, qui nous fournissait fidèlement les méditations et réflexions sur l’évangile du dimanche ne peut pas poursuivre pour l’instant notre « approvisionnement » pour des raisons de santé.

Nous tâcherons néanmoins de vous faire parvenir quelques info et nouvelles ce samedi.

Nous nous excusons donc auprès de vous et nous vous remercions de votre compréhension.

Par contre nous tâcherons de toujours « faire passer » avec plaisir les informations que vous nous communiquerez, notamment concernant la vie de la Congrégation, les activités des communautés, les intentions de prières, ou toute autre communication utile.

Et nous sommes « preneurs » évidemment de toute aide ou de toute initiative qui permettrait de donner à notre « lettre à la famille salettine » un nouvel élan « apostolique ».

En union de prières

«  Notre Dame de la Salette, Réconciliatrice des pécheurs, Mère de Miséricorde, prie sans cesse ton Fils pour nous qui avons recours à toi »

Publié dans INFO (FR)
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