Kopia Pologne - Chapitre
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Lettre du Supérieur Général
Noël 2023 Nouvel An 2024 « Je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera une grande joie pour tout le peuple : Aujourd’hui, dans la ville de David, vous est né un Sauveur qui est le Christ, le Seigneur » (Lc 2, 10-11). Chers... Czytaj więcej
Lettre du Supérieur Général
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Trouver notre place

(29e dimanche ordinaire : Exode 17, 8-13 ; 2 Timothée 3,14-4,2 ; Luc 18, 1-8)

En 1876, les Missionnaires de Notre Dame de la Salette, qui n'avaient pas encore 25 ans, se trouvaient devant une décision importante. Une proposition a été formulée, visant à développer la Congrégation en deux branches : l'une active dans l'apostolat, l'autre contemplative et pénitentielle. Celle-ci devait fournir un soutien spirituel à celle-là.

L'idée est similaire à ce que nous voyons aujourd’hui dans la lecture de l'Exode. Alors que Josué engageait le combat contre Amalec, Moïse priait depuis du haut d’une colline. Ainsi, chaque fois que les soldats levaient les yeux, ils puisaient du courage en voyant Moïse en prière.

Nous nous tournons souvent vers la Belle Dame en priant : « Notre Dame de la Salette, Réconciliatrice des pécheurs, priez sans cesse pour nous qui avons recours à vous ». Nous savons qu'elle prie constamment pour nous. Elle nous l'a dit elle-même.

Mais nous ne sommes pas des bénéficiaires passifs. Les laïques salettins, en particulier, peuvent assumer des rôles divers. Aaron et Hur dans la première lecture offrent une image particulièrement frappante dans ce contexte. Ils ne suivent pas Josué sur le champ de bataille. Ils ne prient pas comme Moïse. Au contraire, lorsque Moïse laisse tomber ses bras, ils trouvent un moyen original de permettre à Moïse de poursuivre son ministère. Ils soutiennent Moïse et Josué en même temps.

Ce récit de l'Exode est parfois utilisé pour interpréter les paroles de Marie concernant le bras de son Fils. Elle est alors vue comme Aaron et Hur, soutenant le bras de Jésus qui intercède pour nous.

Dans la célébration de l'Eucharistie, le prêtre à l'autel peut être comparé à Moïse sur la colline. Lorsqu'il regarde la congrégation et prie pour elle, il n'est pas seul, mais il est soutenu par le peuple à travers sa participation fidèle et active à une variété de ministères liturgiques et autres dans l'Église.

Êtes-vous comme Moïse ? Le monde a besoin de votre prière, de votre exemple. Le monde a besoin de vous voir sur la colline, les mains levées en prière, pour puiser de la force dans votre exemple et se convertir, afin que nous puissions tous être le peuple que Dieu désire.

Ou êtes-vous plutôt comme Josué, Aaron ou Hur, ou une autre figure biblique ? Nous pouvons tous trouver notre place dans l'Eglise et dans notre monde salettin.

Traduction : P. René Butler, M.S.

Publié dans MISSION (FR)

La gratitude pour la guérison

(28e dimanche ordinaire : 2 Rois 5, 14-17 ; 2 Timothée 2, 8-13 ; Luc 17, 11-19)

Puisque nous allons réfléchir sur la gratitude, nous commençons par un remerciement à vous tous, nos fidèles lecteurs, et à ceux qui à l’occasion nous envoient des commentaires utiles et encourageants.

Nous allons parler aussi de la guérison. Aujourd’hui, dans la première lecture, un lépreux, Naaman, est guéri, tandis que dans l'évangile, dix lépreux sont guéris. Ce sont des expressions de foi et de gratitude qui suivent ces guérisons.

La Vierge de La Salette pleurait sur la mort des enfants et la famine qui commençait déjà à ravager l'Europe. La cause en était comme une sorte de lèpre, qui touchait les aliments de base plutôt que les personnes. Marie a parlé de blé et de pommes de terre gâtés, de raisins pourris et de noix vermoulues. Le désespoir provoqué par tout ceci était semblable à celui que connaissent les lépreux, et ceci même de nos jours.

Dans une vision prophétique d'abondance, la Belle Dame a promis la guérison de la terre, pour ainsi dire, et la fin de la famine pour son peuple.

De retour chez Élisée, Naaman lui dit : « Désormais, je le sais : il n’y a pas d’autre Dieu, sur toute la terre, que celui d’Israël ! Je t’en prie, accepte un présent de ton serviteur ». Remarquons pourquoi, quand et comment sa gratitude est exprimée. Le pourquoi est évident. Le quand : au plus tôt possible. Le comment : en offrant des cadeaux à Elisée, certainement, mais, plus profondément, par sa conversion à la foi d'Israël.

Naaman s'est plongé dans le Jourdain sept fois. Ce geste nous rappelle le baptême ; le nombre nous rappelle les sacrements, rappels perpétuels de notre conversion à l'amour divin.

Les pèlerins de La Salette redescendent souvent à la maison avec de l'eau puisée de la source où Marie est apparue. Naaman a emporté de la terre, « autant que deux mulets peuvent en transporter », afin d’avoir une sorte de tapis pour prier en action de grâce pour la miséricorde divine.

Dans l'Évangile, dix lépreux sont purifiés. L'un d'eux, « voyant qu’il était guéri, revint sur ses pas, en glorifiant Dieu à pleine voix. Il se jeta face contre terre aux pieds de Jésus en lui rendant grâce ». Jésus lui dit alors : « Relève-toi et va : ta foi t'a sauvé ».

Purifié, guéri, sauvé. Ce sont les signes, les fruits, et parfois même la cause de la conversion. L'ordre exact a peu d'importance. Ce qui est de plus grande valeur, c'est qu’ayant fait connaissance de première main de la miséricorde divine, nous menions une vie remplie de gratitude et de fidélité.

Traduction : P. Paul Rainville, M.S.

Publié dans MISSION (FR)

Augmente en nous la foi

(27e dimanche ordinaire : Habacuc 1, 2-3 ; 2, 2-4 ; 2 Timothée 1, 6-14 ; Luc 17, 5-10)

Quand les apôtres demandèrent à Jésus : « Augmente en nous la foi », deux réalités étaient sous-entendues : d’abord, qu'ils possédaient déjà la foi, et, deuxièmement, qu'il était de la responsabilité de Jésus de l’augmenter.

Pourquoi pensaient-ils qu’il ferait cela ? Surement, ils en étaient eux-mêmes responsables. La réponse de Jésus semble presque signifier que leur foi, si véritable, suffirait parfaitement.

Nous reconnaissons quand-même certaines pratiques élémentaires qui peuvent augmenter, voire restaurer, la foi. À La Salette, Marie mentionne la simple prière, soir et matin, l’observance du jour du Seigneur, la fidélité à la discipline du Carême.

Elle dit : « S'ils se convertissent », ce qui pourrait inclure, par exemple, la célébration du sacrement de la réconciliation chaque mois. Celle qui pleure suggère, comme Jésus l'a fait avec la graine de moutarde, que si notre foi était sincère nous pourrions voir des merveilles : les pierres se changeront en monceaux de blé, et les pommes de terre se trouveront ensemencées par les terres.

La conversion peut toujours s’approfondir. La foi peut toujours se fortifier. Même quand le Seigneur regarde avec bienveillance nos efforts, ils ne suffisent jamais sans sa grâce.

Dans la seconde lecture, st Paul dit à peu près la même chose à Timothée lorsqu'il écrit : « Garde le dépôt de la foi dans toute sa beauté, avec l’aide de l’Esprit Saint qui habite en nous ». Le Catéchisme de l'Église catholique, dans le tout premier paragraphe, décrit ce don : « Dieu..., dans un dessein de pure bonté, a librement créé l’homme pour le faire participer à sa vie bienheureuse ».

Dans la première lecture, lorsque le prophète Habacuc semble être à deux doigts du désespoir, le Seigneur lui promet : « Le juste vivra par sa fidélité ». La fidélité, donc, est essentielle à notre vie de foi.

Il en va de même pour l'humilité. Nous voyons cela dans la deuxième partie de l'évangile, une parabole au sujet des serviteurs.

Dans ce passage, Jésus nous dit que nous sommes obligés de dépasser le minimum, qui ne suffit pas. « Quand vous aurez exécuté tout ce qui vous a été ordonné, dites : « ‘Nous sommes de simples serviteurs : nous n’avons fait que notre devoir’ ».

Jésus ne critique pas nos efforts, mais nous invite à une attitude de serviteur. Quand Dieu demande davantage, donnons davantage. Comme la Vierge, donnons tout ce que nous sommes.

Traduction : P. Paul Belhumeur, M.S.

Publié dans MISSION (FR)

Un cœur de miséricorde

(26e dimanche ordinaire : Amos 6, 1-7 ; 1 Timothée 6, 11-16 ; Luc 16, 19-31)

Nous commençons notre réflexion avec le chant d'entrée d'aujourd'hui : « Tu nous as traités, Seigneur, en toute justice, car nous avons péché, nous n’avons pas écouté tes commandements. Mais, pour l’honneur de ton nom, traite-nous selon la richesse de ta miséricorde ».

Sans nous arrêter trop aux détails techniques de l'origine de la parole, nous pouvons dire que la miséricorde signifie la compassion ou, en termes plus poétiques, un cœur pour les pauvres, les affligés et les pécheurs. C’est ce qui se voit au cœur même des lectures d'aujourd'hui, et de l'Apparition de Notre Dame de La Salette.

La première lecture et l'évangile s’adressent à un grand mal : le fait de ne pas montrer de la miséricorde. Les deux décrivent des personnes qui vivent avec complaisance dans leur propre monde de plaisir, sans se préoccuper de la souffrance des autres. Leur ruine est donc scellée.

Dans la seconde lecture, Paul, agissant en tant qu’entraîneur et directeur spirituel de Timothée, l’appelle homme de Dieu et écrit : « Toi, homme de Dieu, recherche la justice, la piété, la foi, la charité, la persévérance et la douceur ». Ces qualités doivent forcément inclure la miséricorde.

La Mère miséricordieuse de La Salette avait un cœur pour le pécheur accablé. Son peuple souffrait à cause de ses péchés. Elle est venue montrer qu'ils pouvaient obtenir la miséricorde en retournant au Seigneur et à son Église.

Une scène de l'évangile capta notre attention en particulier. L'homme riche, dans son lieu de punition, s'écrie : « Père Abraham, prends pitié de moi et envoie Lazare tremper le bout de son doigt dans l’eau pour me rafraîchir la langue, car je souffre terriblement dans cette fournaise ».

Il était trop tard pour lui, mais il n'est pas trop tard pour nous d'offrir une goutte d'eau de La Salette, parlant figurativement, par notre ministère et notre prière, à ceux qui ont soif de bienveillance humaine et divine.

Cette idée devient plus significative si nous l'appliquons à Dieu. Une seule goutte de miséricorde du doigt de Dieu apporte la fraîcheur et la libération de la souffrance. Une goutte du sang de Jésus, qui nous est donné dans l'Eucharistie, peut nous restaurer à la faveur de Dieu. Il ne faut jamais devenir complaisants à propos de notre participation à la messe.

Et tâchons de désirer un cœur pour les pécheurs affligés, et de devenir des agents de la miséricorde de Dieu où et comme nous le pouvons.

Traduction : P. Paul Belhumeur, M.S.

Publié dans MISSION (FR)
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