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29 novembre 2013 (VIS). Du 27 au 29 novembre a eu lieu, au Salesianum de Rome, la 82e assemblée générale de l'Union des Supérieurs Généraux. Le récit de trois expériences a formé la base de départ des réflexions et des rencontres, centrées sur les défis que doit affronter le leadership du magistère, ainsi que sur l'exemple du Pape François. Le Pape avait décidé de rencontrer les Supérieurs non pas durant quelques instants, mais durant trois heures, conformément à ce qui avait été demandé. Il n'y a pas eu de discours préparé d'avance, mais, mais un long colloque fraternel et cordial, consistant en demandes et en réponses.
photos by Vidimus Dominum. 
 
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Supérieure Provinciale :        Sœur Estelle RAZAFINJATOVO
Assistante Provinciale :         Sœur Maria OSTROWSKA
Conseillères Provinciales :     Sœur Marie Paule VIAL
Sœur Marie France BROTHIER
Sœur Noëline RASOANANDRASANA
(De droite à gauche sur la photo)

Le siège officiel de la Maison Provinciale est Fontaines Saint Martin (Lyon 69).
"Qui demeure en moi comme moi en lui porte beaucoup de fruit car hors de moi vous ne pouvez rien faire" Jn 15, 5
"Le Verbe s'est fait chair et il a habité parmi nous" Jn 1, 14
Sœurs de Notre Dame de la Salette - Province  France
Chapitre et assemblé Provinciale de France du 2 au 10 novembre 2013 à Notre Dame de l’Hermitage
Au terme de 10 jours de rencontre qui ont revêtu différents aspects :
Un temps de formation pour toute la Province avec Sœur Suzanne sur la dimension humaine et spirituelle de notre Vie Religieuse, sur nos vœux et notre vie communautaire, en fidélité à notre vocation, réponse à l'appel du Christ Réconciliateur.
Un temps d'adoration qui a permis, dans la prière, la consultation de tous les membres pour les propositions des Sœurs pour les différentes responsabilités.
Deux temps en parallèle : l'Assemblée Provinciale et le Chapitre Provincial.
Et un autre temps de formation avec le P. Thierry Magnin sur la Vie Religieuse.
Dans l'abandon à la miséricorde de Dieu et dans la confiance en son amour, nous accueillons celles que le Seigneur nous donne pour nous guider – pour les 3 ans à venir – dans notre Vie Religieuse Salettine.
S. Celina RABAOZAFY SNDS
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Chers amis des Sœurs de la Salette, chères Sœurs, chers Pères, chères communautés,
 
« Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras inaugurer ton Règne » (Lc 23, 42)
C’est à l’heure même de sa mort sur la croix, en nous arrachant au pouvoir des ténèbres, que Jésus inaugure son règne, règne d’amour, de justice, de paix, de miséricorde, de pardon. Ce règne est présent aujourd’hui là où le Christ est présent, là où nous le rendons présent. Demander que le Règne de Dieu vienne, c’est implorer que nous reconnaissions sa souveraineté sur le monde entier et surtout dans le cœur de chacun de ceux qui se réclament de lui. Que l’Esprit Saint habite le cœur de tous les fidèles pour qu’il transforme la face de la terre. « Seigneur, change nos cœurs, afin qu’à travers nous ton règne soit manifesté à tous les hommes ».
Vous trouverez ci-joint  l’évangile et la méditation de dimanche prochain 24 novembre,  Fête du Christ Roi  dernier dimanche de cette année liturgique. Ce dimanche marquera aussi la clôture de l’année de la Foi que nous venons de vivre, avec une messe célébrée par le pape François place St Pierre à Rome (à voir sur http://www.ktotv.com/ )
Et à cette occasion le pape François publiera sa première exhortation apostolique intitulée « Evangelii gaudium » (« La joie de l'Evangile ») car « croire signifie aussi témoigner la joie de la rencontre avec le Christ » :   tout baptisé reçoit la mission de devenir évangélisateur. 
► Intentions de prières et action des grâces :
- Pour tous nos malades et leurs familles, ainsi que pour les familles endeuillées.
- Avec nos amis laïcs LSLC des Etats-Unis, prions pour leurs malades : Becky LaRosa, tante de John LaRosa,  James Moore,   Adam et  Sarah Galarneau neveu et nièce de Marty Galarneau,  Ann Clohisy,  Diane Sibley et sa famille, et pour leurs défunts Christopher Lussos et  John Elliott.
- Prions pour tous ceux et celles qui de façon discrète ou anonyme parfois se confient à nos prières, pour les personnes blessées dans leur corps ou dans leur âme et celles qui ont des difficultés à vivre des chemins de réconciliation. Rendons grâces pour tous ceux que la Belle Dame guide sur le chemin de la conversion, du renouveau, de l’espérance, de la paix.
- A l’invitation de notre pape lors de l’Angélus dimanche dernier, prions « pour les chrétiens persécutés aujourd'hui dans le monde peut-être plus nombreux qu'aux premiers siècles, et pour leur fidélité à l'Evangile de Jésus-Christ, confiants dans la "victoire" du Christ et à l’accomplissement du dessein de bonté et de miséricorde de Dieu ;  c'est notre espérance ».
- Et pour que la démarche de reconnaissance en droit Pontifical de la Congrégation des Sœurs de Notre Dame de la Salette se poursuive favorablement.
► Intentions de prières spéciales :
- Continuons de prier pour les Philippines après le passage du terrible typhon. Nous sommes invités à nous mobiliser pour venir en aide aux populations sinistrées et pour aider à la reconstruction des villages dévastés.
Sœur Sonia, supérieure provinciale des Philippines vient de nous donner quelques nouvelles, précisant que « la  caravane "Église" est prête à aller à Tacloban, Leyte et Samar : 7 camions de marchandises de secours, 4 fourgons, 1 bus. Le voyage se fera du 21 au 25 novembre. Je suis dans l'une des camionnettes avec les religieuses du Bon Pasteur, de la Divine Providence et d'autres groupes religieux. Accompagnez-nous dans vos prières »
Elle nous rappelle aussi que nous pouvons leur envoyer des dons sur leur compte mais seulement en dollars (en précisant "aide aux sinistrés du typhon ")   :
Coordonnées du compte : Banque : (Bank Name) : RCBC  Adresse : P. Tuazon, Cubao Branch
Nom du compte (Saving Account Name) : Sisters of Our Lady of La Salette
Numéro du compte (Account Number) : 8003-00058-5
Swift Code: # PNBUS3NNYC
Numéro d’acheminement (Routing Number) : 026005092
Des dons en  euros  peuvent aussi être faits aux Rural Missionaries of the Philippines
Numéro du compte (Account Number) : 3144032488
Banque (Bank Branch) : Bank of the Philippine IslandsTomas Morato, Kamuning Branch
Swift Code: BOPIPHMM
Merci à tous ceux qui peuvent faire un geste de solidarité et de soutien pour les aider.
 A voir aussi un article paru sur Internet : « Philippines : ce que le monde oublie » et une méditation sur le psaume 122 à propos du sinistre aux Philippines – et qui fait écho au message de la Salette (voir ci-joint ou à écouter au lien suivant : un psaume dans la ville 20 novembre 2013 )
- Pensons aussi dans nos prières à la Sardaigne frappée par le cyclone Cleopatra dans la région d'Olbia, faisant 16 morts, et plus de deux mille personnes sans-abri, au Libanfrappé par une nouvelle vague de terrorisme, et à tous les pays du moyen Orient.
► Continuons aussi de prier pour et avec le peuple de Madagascar Dans l’attente du deuxième tour des élections présidentielles le 20 décembre, les évêques de Madagascarviennent de lancer le 17 novembre un « appel  au gouvernants » leur demandant : « Ne foulez pas aux pieds la souveraineté nationale. Ne vendez pas la patrie.  N’utilisez pas le peuple comme de simples moyens pour accéder à des postes. Que parvenus à vos aspirations, le peuple ne devienne pas le dernier de vos soucis ».  Les évêques encouragent aussi  à « lutter contre l’esprit d’exclusion et d’indifférence », à « assainir le monde de la justice et de la sécurité civile », à « protéger les richesses nationales et voir comment les distribuer selon la justice ». (voir : Message des évêques de Madagascar aux gouvernants)
► Prière pour la fin de l’année de la foi :
Seigneur, à la fin de cette Année de la foi que tu nous as donnée et à l’approche de la fête du Christ-Roi, nous te louons et te bénissons pour toutes les grâces que tu nous as données au cours de cette année et pour te demander ce que nous devons faire de plus, pour que tu sois l’unique Roi de notre vie. Introduis-nous, Seigneur, dans la prière au nom du Père, « qui dans la plénitude des temps a envoyé son Fils pour notre salut », et du Fils, « qui dans le mystère de sa mort et de sa résurrection a racheté le monde », et du Saint-Esprit, « qui conduit l’Eglise à travers les siècles dans l’attente du retour glorieux du Seigneur ».
Seigneur, nous te remercions pour cette année de la foi, ce temps de grâce. Nous croyons, Seigneur, mais augmente notre foi. Que cette foi dispose nos cœur à se purifier de tout ce qui nous éloigne de toi, à proclamer avec saint Paul qu’il n’y a qu’un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême, un seul Dieu et Père de tous, qui règne au-dessus de tous, par tous, et en tous (Ep 4, 5-6).
► SNDS Province de France : Sr Estelle et le nouveau Conseil provincial de France adressent une  lettre aux amis laïcs  que vous trouverez ci-joint, avec leurs remerciements pour leur engagement dans la solidarité et la fraternité, exprimant leur joie d'être ensemble, de marcher et de vivre la mission avec les laïcs, ainsi que leur souhaitd’aller encore plus loin dans la collaboration et partenariat. 
- Nominations :
Sr Lalao Jacqueline : dans la communauté d’Aurillac
Sr Bergeonette et Sr Mariette : dans la communauté de Saint Désert
Sr Virginie et Sr Irène : dans la communauté de Montferrand le Château (près de Besançon)
Sr Jacky : dans la communauté de Sète (puis à La Salette pour la saison)
Sr Saholy : dans la communauté de Notre Dame de l’Hermitage (puis à La Salette pour la saison)
Sr  Marguerite : dans la communauté de Quézac (puis à ND de l’Hermitage pour la saison)
- Et rappelons que Sœurs Francine, Lanto (Cté de Montferrand le Château) et Seheno (Cté de St Désert) sont retournées à Madagascar le 17 novembre après une année de formation, de mission et de découverte de la France. Elles poursuivent leur mission comme étudiantes à l'université de Morondava (nouvelle université catholique à Madagascar)
- Cubjac : les SNDS nous invitent à un repas-spectacle le samedi 30 novembre 2013 (renseignements : 05.53.5389.60) – voir invitation ci-joint.
Saint Désert mardi 17 décembre : Célébration d’action de grâces pour les 25 ans  de vie religieuse de  Soeur Noëline, Sœur Patricia  et Sœur Olga. Messe à 15 h suivie du verre de l’amitié et du repas offert par la communauté. Inscriptions pour le repas : Tél.03 85 47 93 82 ou 03 85 47 16 30. e-mail : snds71 @adautun.fr.
► Soirée spéciale en faveur de Bemahatazana samedi 30 novembre 2013 à Grenoble (12 rue Chanrion) : soirée « espagnole » organisée par l’AASA-SNDS avec le concours de l’association « Pasion Flamenca », et tombola au profit de l'école des Soeurs de la Salette de Bémahatazana pour aider au financement du dernier bâtiment de l’école (retrouvez l’invitation avec le message du 17 octobre).
Voir aussi ci-joint un diaporama avec des photos de Maurice Collin sur la récente installation des sanitaires et eau potable à Behamatazana.
► Nouvelles et infos des SNDS et laïcs LSLC  des Etats Unis 
Invitation à une célébration d’actions de grâce interconfessionnelle de la part de la Communauté juive d’ Adat Reyim, mardi 26 novembre 2013, veille de Hannoucca, à 19 h 30, à la Synagogue située 6500 Westbury Oaks Court, à Springfield, (Virginie).  Tous les membres de l’église catholique Sainte-Marie des Douleurs , de l’église presbytériale de Burke, de l’Institut d'études turques et islamiques, du Temple Durga de Virginie,  de l’église épiscopale de St. André et de l’ Église épiscopale St. Christophe sont invités àparticiper à cette soirée de fraternité et d’action de grâces. Une offrande sous forme de denrées non périssables peut être faite en faveur d’ ECHO (Communauté œcuménique pour Aider les autres).
NDLR : * La Congrégation Adat Reyim est une communauté d'amis, offrant aux particuliers et aux familles de diverses origines religieuses ou sociales des programmes et activités culturelles pour les jeunes et les adultes. Cette congrégation indépendante s'efforce d'honorer les valeurs et les traditions juives tout en reflétant les besoins et les préoccupations de la société moderne. 
* Hannoucca ou « Fête de l'Édification », commémore la réinauguration de l'autel des offrandes dans le second Temple de Jérusalem, lors de son retour au culte judaïque, trois ans après son interdiction par Antiochus IV roi des Séleucides. Elle marque une importante victoire militaire des Maccabées et symbolise la résistance spirituelle du judaïsme à l'assimilation grecque. Elle est célébrée à partir du 25 kislev (qui correspond, selon les années, aux mois de novembre ou décembre dans le calendrier grégorien) et dure huit jours.
A méditer avec la Vierge Marie  : La fête de la Présentation de la Vierge Marie que nous fêtons aujourd’hui 21 novembre, reconnue par le pape Grégoire XI en 1372, a été inscrite au calendrier liturgique d’Occident en 1585, par le pape Sixte V, eu égard à au fait que  « Marie est le modèle de l’Eglise, qui comme elle, se consacre au service de son Dieu par un don total de tout son être. ». N’ayons pas peur de « prendre chez nous » Marie, afin qu’elle continue dans le Temple de nos coeurs, le service du Dieu vivant auquel elle s’est consacrée dans le Temple de Jérusalem dès sa petite enfance.
Infos Sanctuaire de Notre Dame de la Salette Réouverture pour le weekend des Rameaux 2014. Une retraite est organisée lors de ce weekend (12-13 avril 2014), ainsi qu’uneretraite de la semaine Sainte du 16 au 20 avril, et des retraites « à la carte » peuvent aussi être envisagées durant la semaine du 8 au 11 avril 2014. Voir sur le site du Sanctuaire : http://lasalette.cef.fr/.  Vous pouvez notamment découvrir dès à présent l’ agenda complet  pour la saison 2014.
Annales de la Salette  : A voir (entre autres) dans le dernier numéro des Annales de la Salette (n° 236 de sept-oct 2013) :
- l’action du Dr Maurice Collin à Madagascar, notamment auprès des communautés SNDS : « Aime et prouve-le par ta vie »
- l’intervention de Mgr Paul Desfarges évêque de Constantine (Algérie) au synode sur la nouvelle Evangélisation
- un reportage sur les randonnées spirituelles organisées au sanctuaire (de telles randonnées sont à nouveau programmées en 2014 – voir l’ agenda 2014 )
- un reportage sur les MS en Birmanie (Myanmar) - 75 ans de présence.
- et la « carte d’idendité » du père Jeannot, MS de la communuté de la Tronche
Et un article à revoir sur Internet sur le  jubilé sacerdotal - 60 ans - du Père Jean Stern MS  (paru dans le numéro précédent de juillet 2013).
Pour vous abonner aux Annales : voir le site du Sanctuaire http://lasalette.cef.fr/S-abonner-a-la-revue
►  Pèlerinage en Terre Sainte : du 28 février au 11 mars 2014  avec le père Marcel Schlewer, MS (renseignement et inscriptions : Marcel Schlewer – 9 chemin de la Viotte, BP 62 – 38702 La Tronche Cedex – tél : 04.76.63.33.80)
► Vivre la Réconciliation et Miséricorde
Un remède pour le cœur et pour l’âme : la Misericordina :   Le pape a réservé une surprise aux visiteurs présents place Saint-Pierre pour l'angélus le dimanche 17 novembre en offrant des milliers de ce qu'il appelle un « médicament spécial pour concrétiser les fruits de l'Année de la foi qui s'achève ». Il a expliqué qu’il s’agit d’une aide spirituelle pour notre âme et pour répandre partout l'amour, le pardon et la fraternité." Chaque petite boite, avec un coeur de chair représenté sur la confection contenait un chapelet, - avec lequel on peut aussi prier le  Chapelet de la Miséricorde divine - , une image de Jésus miséricordieux - héritage spirituel de sainte Faustine Kowalska - , ainsi qu’une notice explicative pour apprendre à prier, en quatre langues: anglais, italien, espagnol et polonais.
► Quelques Tweets et messages du Pape ... à méditer et appliquer (parmi d’autres) :  
(Tweets à retrouver sur  https://twitter.com/Pontifex_fr  )
- "Découvrir la joie du pardon vous permettra de marcher fidèlement à la suite du Seigneur" (20 novembre)
- "Les saints ne sont pas des superhommes. Ce sont des personnes qui ont l’amour de Dieu au cœur, et transmettent cette joie aux autres ! " (19 novembre)
- "Confesser nos péchés nous coûte un peu, mais nous apporte la paix. Nous sommes pécheurs, et nous avons besoin du pardon de Dieu. " (18 novembre)
- "Jésus a voulu conserver ses plaies pour nous faire sentir sa miséricorde. Elle est notre force, notre espérance. " (16 novembre)
- "Soyez toujours des missionnaires de l’Évangile, chaque jour et en tout lieu !" (15 novembre)
- "Ayez soin de la création. Mais surtout, prenez soin des personnes qui n’ont pas le nécessaire pour vivre » (14 novembre)
 
 A l’écoute de notre Pape François :
Dans sa Catéchèse du 20 novembre 2013 le pape François poursuit le thème de la « rémission des péchés » en rappelant l’importance du sacrement de la réconciliation que Jésus a conféré à ses apôtres et à l’Eglise : « Ceux à qui vous remettrez leurs péchés, ils leur seront remis ; ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus. » (Jn 20, 22-23). Jésus a donné sa vie pour notre paix, pour notre joie, pour le don de la grâce dans nos âmes, pour le pardon de nos péchés. C’est par la force des plaies de Jésus que nos péchés sont pardonnés : c’est très beau de regarder ainsi Jésus ! Et c’est par le ministère apostolique, que la miséricorde de Dieu nous rejoint, que nos fautes sont pardonnées et que la joie nous est donnée. Jésus nous appelle à vivre ainsi la réconciliation dans sa dimension ecclésiale, communautaire. L’Église, qui est sainte et qui a en même temps besoin de pénitence, accompagne notre chemin de conversion tout au long de notre vie. C’est très beau, cela. Beaucoup, aujourd’hui, ne comprennent pas la dimension ecclésiale du pardon, parce que l’individualisme, le subjectivisme dominent et que nous en subissons l’influence. Dieu pardonne à tout pécheur qui se repent, personnellement, mais le chrétien est lié au Christ, et le Christ est uni à l’ÉgliseAinsi le prêtre est l’instrument du pardon des péchés dans le sacrement de la Réconciliation, apportant la certitude du pardon, au nom de l’Église. Les fidèles qui se repentent, tous les fidèles doivent trouver dans les prêtres des serviteurs du pardon de Dieu. Et le pape de conclure : « Chers frères, en tant que membres de l’Église, sommes-nous conscients de ce don que nous offre Dieu lui-même ? Est-ce que nous éprouvons la joie de ce souci, de cette attention maternelle que manifeste l’Église à notre égard ? Est-ce que nous savons la mettre en valeur avec simplicité et assiduité ? N’oublions pas que Dieu ne se lasse jamais de nous pardonner ; par le ministère du prêtre, en nous serrant à nouveau dans ses bras, il nous régénère et nous permet de nous relever et de reprendre à nouveau notre chemin. Parce que c’est cela notre vie : nous relever sans cesse et reprendre notre chemin ».
► Nouvelle Bible liturgique : Demain 22 novembre sera publiée une nouvelle traduction officielle de la Bible pour la liturgie francophone. Dans cette nouvelle traduction se trouve notamment une révision de la prière du Notre Père, dont la sixième demande ne sera plus "Et ne nous soumets pas à la tentation" mais "Et ne nous laisse pas entrer en tentation". Cette nouvelle édition de la Bible réalisée à l'initiative des évêques francophones, résultat de dix-sept années de travail mené par quelque soixante-dix traducteurs, est destinée à devenir la référence unique pour la liturgie « permettant de renouveler la compréhension des textes de la foi chrétienne » et, plus généralement, à être employée par l'ensemble des catholiques de langue française.
A ce sujet, Mgr Bernard PODVIN, porte-parole des évêques de France a tenu à apporter des précisions : « Depuis plusieurs jours, est médiatisée l'information selon laquelle la prière du Notre Père changerait "immédiatement" dans la pratique des croyants. [...] Il y a 17 ans, les conférences épiscopales francophones ont demandé de mettre en chantier une traduction intégrale de la Bible à usage liturgique. Au lendemain du Concile, seuls les textes utilisés pour la Messe et les sacrements on été traduits en français. Cette traduction post conciliaire méritait une révision. La traduction à paraître le 22 novembre prochain, est cette version intégrale et révisée. Mais rien ne change actuellement pour la prière du Notre Père, y compris à la Messe. Un changement pourra intervenir dans quelques années lorsqu'entrera en vigueur la nouvelle traduction du Missel Romain, qui est encore en chantier. […] …La pendule des rédactions est un peu en avance sur celle des églises ! »  (voir : infos sur la nouvelle Bible liturgique)
- A revoir aussi à ce propos l’émission sur KTO du  17 novembre en cliquant sur «  La Foi prise au mot » avec Mgr Bernard-Nicolas Aubertin, archevêque de Tours, président de la Commission épiscopale pour la liturgie et la pastorale sacramentelle, et le Père Didier Berthet, supérieur du séminaire d'Issy-les-Moulineaux.
► Synode sur la famille :
- Le Saint-Siège a publié récemment un document préparatoire pour le synode sur la famille  qui aura lieu du 5 au 19 octobre 2014. Ce document a été envoyé aux Eglises locales pour recueillir des avis et des réactions, vous pouvez le télécharger au lien suivant : synode sur la famille document préparatoire . Pour la France, une synthèse du texte est en préparation pour que son accès soit le plus large possible. Le synode abordera les questions relatives aux « défis pastoraux de la famille dans le contexte de la nouvelle évangélisation ».  Tout le monde est concerné, et il est possible d’envoyer des réponses au questionnaire à titre personnel  (en précisant son lien avec l’Eglise) -, au titre d’une paroisse, d’un mouvement, d’un service diocésain ou d’une association (en précisant dans ce cas quelle institution et combien de personnes sont représentées).
► Nouveau site de référence catholique : Le 7 novembre 2013, au cours de leur Assemblée plénière, les évêques de France ont annoncé le lancement d'un  site Internet de référence sur Jésus conçu notamment pour tablette et téléphone portable: " Rencontrer Jésus ", accessible à l'adresse : http://jesus.catholique.fr/   . Ce très beau site dédié à Jésus vise à le « faire rencontrer » et a été conçu pour « être accessible à tous », et offrir « une vision globale de la personne de Jésus tel que le conçoit l’Eglise catholique ». L’idée étant de « permettre rencontrer Jésus dans un univers internet multiple, avec une proposition qui soit une référence fiable », plusieurs accès sont proposés par des oeuvres d’art, des vidéos, des témoignages, des prières – écrites par des communautés religieuses et des laïcs, le tout dans un langage « simple et juste », particulièrement adapté pour des « pré-catéchumènes » ou des « pré-recommençants », des personnes qui parfois « ne savent pas encore » où se situer. Des théologiens ont été associés au projet, ainsi que « Le Jour du Seigneur »,  KTO pour les vidéos, et six diocèses. Le site s’articule autour de 12 questions (30 sont encore en préparation)  que se posent les gens sur Jésus, en proposant « différentes facettes » pour trouver une forme qui « touche » : Jésus dans la Parole de Dieu, Jésus dans l’art, ou par une démarche spirituelle, etc.
 Evangélisation par Internet : Pour vous abonner gratuitement à la newsletter, et recevoir chaque jour (ou hebdomadairement selon vote choix) une information chrétienne de grande qualité cliquez sur « ALETEIA. »
Pour préparer Noël  :
- Le site http://www.aventdanslaville.org/ vous propose une méditation quotidienne pendant le temps de l’Avent et de Noël. Pour vous inscrire cliquez sur le lien suivant : Avent dans la ville
- L’édition 2013 de « l’Avent  à l’école des saints » invite les fidèles à vivre ce temps de l’ Avent et de Noël avec la Vierge Marie  : 42 textes sélectionnés abordent les mystères qui la concernent, et constituent une catéchèse complète empruntée à la tradition mariale de l’Église. De saint Bernard à Grignion de Montfort, chaque semaine regroupe des textes d’un seul auteur, de telle sorte que les lecteurs puissent en acquérir une connaissance approfondie, contribuant à une véritable culture chrétienne. (Par le père Max de Longchamp Format : 11,5 x 16,5 cm - 160 pages - 3,90  €  Gencod : 978 2 909 271 85 9)
► Soutiens d’Actions des Sœurs de Notre Dame de la Salette :
Nous vous rappelons que nous poursuivons toujours les opérations « parrainage Madagascar » pour aider les Sœurs à la scolarisation et l’éducation des enfants, et « briques Bematazana » pour aider à la construction de l’école de Bematazana. Nous continuons aussi de soutenir la construction de l’orphelinat de Ganda en Angola. (renseignements :Secrétariat AASA-SNDS )
► Adhésion à notre association :   Le  Bulletin d'adhésion  peut être téléchargé sur notre site (onglet « Adhésion »)
Rappel : vous pouvez retrouver cette   lettre hebdomadaire    chaque semaine sur le site Internet de notre association http://www.aasasnds.fr/ (rubrique « Infos et nouvelles ») ainsi que la méditation de l’évangile du dimanche (rubrique « Comprendre la Parole de Dieu »
Et n’oubliez pas : votre participation et votre collaboration, pour alimenter et agrémenter notre lettre hebdomadaire   sont les bienvenus ! (Avant le mercredi soir pour la semaine en cours)
 
► Intentions de prière de l’Eglise pour le mois de novembre :
Universelle : Les prêtres en souffrance
Pour que les prêtres qui font l'expérience de difficultés soient réconfortés dans leurs souffrances,  soutenus dans leurs doutes et confirmés dans leur fidélité.
Pour l'évangélisation : Les Eglises d'Amérique latine
Pour que les Eglises d'Amérique latine envoient des missionnaires dans d'autres Eglises,  comme fruit de la mission continentale.
 
Bonne semaine à toutes et à tous.
Fraternellement et amicalement. 
En union de prières
Pierrot, Patou
Secrétariat AASA-SNDS
17 rue des Charrons – 67240 BISCHWILLER
Tél : 03.88.63.59.35 / 06.61.71.40.38 
 
« Notre-Dame de la Salette, Réconciliatrice des pécheurs, aide-moi à voir en chacun de mes frères le visage de ton Fils »
Publié dans LAIQUE ASSOCIÉS (FR)
mardi, 19 novembre 2013 21:23

Sœurs de Notre Dame de la Salette

La Salette Sisters
http://sndlasalette.free.fr/  site officiele des Sœurs de Notre Dame de la Salette




http://www.saletynki.saletyni.pl/  Poland strona sióstr Saletynek w Polsce.


L’Association d’Aide et de Soutien à l’Action des Sœurs de Notre Dame de la Salette dans le monde

http://www.aasasnds.fr/

Publié dans CONTACT (FR)
mardi, 19 novembre 2013 09:45

Typhon Yolanda a traversé les Philippines

L’hyper typhon Yolanda a traversé les Philippines vendredi 8 novembre. Là où il a passé il y avait vingt cinq millions. L’île Leyte fut la région touchée le plus gravement. Ce typhon, un des pires qu’on ait jamais connus, a laissé derrière lui un nombre de morts qu’on estime dépasser dix mille. D’autre part des centaines de milliers parmi les survivants ont dû chercher refuge ailleurs.
Le typhon a frappé la partie centrale des Philippines. Ce n’est pas là que nos Missionnaires travaillent. Ils sont toutefois engagés en ce qui concerne les secours à apporter aux victimes.


Voici l’appel que nous avons reçu de nos confrères des Philippines :
 
Dans le but de pouvoir répondre aux demandes de secours et de compassion, nous frappons de nouveau à votre porte, faisant appel à votre aide si généreuse et comptant sur votre promptitude à répondre.
NOUS VOUS SERONS RECONNAÎSSANTS DE DONNER SELON CE QUE VOS COEURS VOUS DISENT DE DONNER.
 
Précisions:
1.      Tous les dons en espèces venant de la part de membres de la Province des Philippines (ou d’autres Salettins) sont à envoyer au Père Elmer Galiza, MS.  Le montant ainsi réuni sera transmis par l’intermédiaire de AMRSP.
 2.      Les collectes venant de la part de nos institutions (écoles, sanctuaires et paroisses) peuvent être transmises par l’intermédiaire du diocèse où l’on se trouve. Si le diocèse n’a rien organisé en matière de secours pour les Philippines, envoyez-les par l’intermédiaire d’autres organisations qui ont votre confiance, ou envoyez-les là où vous estimez qu’il convient de les envoyer.
 3.      Des Conseils chargés d’enregistrer veilleront à ce que les dons venant de nos institutions soient enregistrés sous le nom de notre Congrégation/de l’Institut.
 Les dons en nature envoyés de l’extérieur sont également bienvenus. Vous êtes priés de les envoyer à la Maison Provinciale située à Queson City.
Publié dans INFO (FR)
vendredi, 15 novembre 2013 22:27

Laics Salettins en Italie

L'organisation des Laics Salettins en Italie
«le début d'un voyage… qui regarde au futur"

1ere etape : la transmission de l'expérience du "Rencontre internationale" à les groupes de laïcs de Turin, Rome et Naples.

 
Atitre de représentantde la délégation italienne au «Rencontre internationale des Laics de la Salette», quand je suis retournée en Italie mon premier engagement a été l'organisation de réunions pour transmettre à les groupes des laïcs de Turin, Rome et Naples, le grand trésor reçu chez la Salette.
Toute de suite, il semblait évident que l'immense quantité de matériel disponible a dû être traduit en premier et puis a dû être réorganisée pour l’utiliser dans les réunions avec les laics.
Cette difficile tâche de préparation qui a occupait un mois abondant de travail, a vu l'aide précieuse de quelquespersonnes du groupe de prière de Turin (Mimmo, Annalisa et Laura)..... En fait, sans leur disponibilité, leurs compétences linguistiques et informatiques et leur patience n'aurait pasété possiblede réaliser cet important engagement que je m'attendais!
La première réunion avec les laïcs a eu lieu à Turin le 15 Octobre et puis, dans le mois de Novembre, il ya eu des réunions à Rome et à Naples! Pour moi, il était excitant de revivre l'expérience du Rencontre internationaleen le transmettant aux autres. Tous les rendez-vous ont été une nouvelle occasion pour approfondir la richesse personnelle reçue!
La réunion internationale a été présentée dans ses contenu principales: l'organisation, les objectifs, les thèmes et les conclusions, mais la réflexion sur le charisme de La Salette à partir des «Dix commandements de la réconciliation" n'est pas manquée.
Partager l'expérience des laics de La Salette des autres pays à ètè tres important parce que il a stimulé la naissance d'un comité de travail, composé d'un couple de personnes par chaque groupe (Turin, Rome, Naples) et d’un prêtre missionnaire. Ce petit comité aura l’objectif de développer, à travers une série de réunions, un projet pour l'organisation de laics de la province italienne en utilisant le materiel des pays comme le Brésil et l'Amérique du Nord, où l'organisation de laïcs de la Salette est établie depuis plusieurs années.
La création de ce petit comité de travail doit être considéré comme un résultat concret du rencontre international de La Salette et il faut le voir comme la première étape vers une organisation nationale des laïcs de La Salette en Italie!
Je voudrais terminer en remerciant tous les groupes, en particulier Rome et Naples, pour la chaleureuse et affectueuse accueil que j'ai reçu. En plus, je voudrais donner à tous un rendez-vous pour le 2eme Rencontre Nationale des Laics de La Salette, que sera a Salmata dans le Mai 2012.
 
                                                                                                            Antonella Portinaro
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vendredi, 15 novembre 2013 22:12

Sites Web

Sanctuaire de Notre-Dame de La Salette
38970 La Salete - France
Téléphone : +33 (0) 476 30 32 90
Fax : +33 (0) 476 30 03 65                      http://lasalette.cef.fr/  
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jeudi, 14 novembre 2013 14:16

Le Christ du message de la Salette

Le Christ du message de la Salette
 
« Le critère pour établir la vérité d’une révélation privée est son orientation vers le Christ lui-même » (Benoît xvi, Exhortation apostolique post-synodale Verbum Domini, n. 14).
 
 
I. – Le Sauveur du peuple
 
« Si mon peuple ne veut pas se soumettre, je suis forcée de laisser aller le bras de mon Fils ; il est si fort et si pesant que je ne puis la maintenir ». C’est par cette plainte que commence le message confiée le 19 septembre 1846 à la Salette, dans les Alpes dauphinoises, à deux enfants, Maximin et Mélanie. Mais ce bras, pourquoi Marie cherche-t-elle à le maintenir levé ? Dans la Bible la main ou le bras de Dieu expriment son action, qu’il s’agisse de châtier Israël ou qu’il s’agisse de le sauver. Le prophète Isaïe parle de Dieu en colère contre son peuple, au point d’avoir « levé la main contre lui pour le frapper » (Is 5, 25). Mais le prophète annonce également que « le Seigneur étendra la main une seconde fois, pour racheter le reste de son peuple, (Is 11, 11). Dans le Magnificat tel que rapporté dans l’évangile de saint Luc, la Vierge Marie célèbre le Seigneur qui, « déployant la force de son bras, ... renverse les puissants de leurs trônes », mais également « comble de biens les affamés » (Luc 1, 51.53).
À la Salette Marie se plaint donc qu’elle a du mal à maintenir le bras de son Fils en position levée. Mais pourquoi veut-elle le maintenir en position levée ? Est-ce dans le but de protéger son peuple contre un bras qui, laissé à lui-même, tomberait sur le peuple et le châtierait, l’écraserait ? Ou, plutôt, est-ce dans le but de conserver au peuple la présence d’un bras qui, essentiellement, sauve,- même si ce bras peut également châtier ? La suite du message permet de voir clair. En effet la Vierge y précise qu’elle prie afin que Jésus n’abandonne pas son peuple (« Si je veux que mon Fils ne vous abandonne pas, je suis chargée de le prier sans cesse »). Ce qui implique qu’il est le Sauveur du peuple. Le bras que Marie cherche à maintenir en position levée est un bras levé dans le but de nous sauver. Et s’il châtie, c’est également dans le but de sauver. Car s’il en allait autrement Marie, dans le but de protéger son peuple, chercherait au contraire à faire en sorte que son Fils oublie ce peuple, s’en éloigne. Marie prie donc afin que son Fils continue à veiller sur son peuple et poursuive sa mission de Sauveur. Comme on lit dans la lettre aux Hébreux, Jésus au ciel est « toujours vivant pour intercéder » (He 7, 25) en faveur de ceux qui par lui s’avancent vers Dieu. Des bras maintenus levés dans un but salutaire : lors de la bataille contre les Amalécites dans le du désert du Sinaï, Moïse, avec l’aide d’Aaron et de Hur, maintient ses bras levés (Ex 17, 12). Il obtient ainsi la victoire. De même Jésus, en priant pour nous pécheurs, nous obtient le salut, un salut qui, fondamentalement, s’enracine dans l’oeuvre par excellence du Rédempteur : mort en Croix et Résurrection. Ce qui dans l’apparition a particulièrement frappé les deux voyants, ce fut le Christ visible sur la poitrine de Marie, à la fois crucifié et rayonnant de la lumière de la Résurrection.
 
Un peuple en besoin de guérison
Cependant une question se pose alors. A nous Dieu demande d’oublier les offenses : « quelqu’un te donne-t-il un soufflet sur la joue droite, tends-lui l’autre ». Dieu nous demande d’être généreux envers qui nous fait du tort : ainsi deviendrons-nous fils de notre Père qui est aux cieux, « car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et tomber la pluie sur les justes et sur les injustes » (Mt 5, 39.45). D’où la question : pourquoi Dieu n’oublie-t-il pas nos offenses sans autre forme de procès, pourquoi avons-nous besoin de Jésus pour être réconciliés avec Dieu et sauvés ? Il s’agit là d’un problème extrêmement grave. Or la Providence a voulu qu’il soit traité par Mgr Philibert de Bruillard, l’évêque de Grenoble à qui il reviendra d’examiner l’apparition du 19 septembre 1846 et de la reconnaître comme authentique. Et la Providence a voulu que Mgr de Bruillard le fasse dans sa lettre pastorale pour le carême de l’année 1846, l’année qui justement verra l’apparition.
            Mgr de Bruillard commence sa lettre pastorale en rappelant que tout chrétien doit être un autre Jésus-Christ, « c’est à dire, une image vivante de Jésus-Christ, une expression fidèle de Jésus-Christ par l’imitation de ses vertus » (Mandement pour le carême de 1846, Grenoble, impr. Baratier, 8 pages, p. 4). Voilà qui est capital, mais notre problème n’est pas encore résolu pour autant. Puisque Dieu est infiniment généreux, puisqu’il fait briller son soleil non seulement sur les justes mais également sur les pécheurs, pourquoi donc est-il indispensable de le prier, pourquoi un être humain doit-il se conduire selon les dix commandements, s’il veut éviter les désastres et vivre heureux ? Dans la lettre pastorale de 1846 la réponse à ce problème suit immédiatement : parce que l’homme « fut créé à l’image de Dieu » (p. 4). Mgr de Bruillard considère le penchant qu’a tout homme de grandir, comme une manifestation du désir de ressembler à Dieu (p. 5).
            L’homme a été créé à l’image et à la ressemblance de Dieu, lisons-nous au début de la Bible (Genèse 1, 26). Malheureusement nous sommes des images à qui le péché a fait perdre beaucoup de la ressemblance avec Dieu ; « de cette précieuse ressemblance il ne reste plus dans l’homme pécheur que de faibles traits », écrit Mgr de Bruillard (p. 5), et il conclut avec la Bible que l’homme doit s’attendre à un châtiment. – Il suffit de réfléchir pour réaliser que dans la mesure où l’homme pèche, l’homme se prépare un enfer pour lui-même. En effet, comme l’homme pécheur a abîmé sa ressemblance avec Dieu, comme il a ainsi blessé sa propre nature, l’homme est devenu un infirme. Dans la mesure où un homme est ainsi devenu un infirme, un homme défiguré, il sera par voie de conséquence un malheureux.
 
Le Christ Sauveur
            Par la foi nous savons que le Fils de Dieu s’est incarné de Marie pour sauver les hommes, tous des pécheurs. Mais sauver comment ? Simplement en prenant sur lui les châtiments provoqués par les péchés ? L’intérêt que présentent les réflexions exprimées par Mgr de Bruillard dans sa lettre pastorale, c’est qu’elles vont droit au coeur du problème. Le Dieu bon et miséricordieux, écrit Mgr de Bruillard, « rétablira dans nous son image » (p. 5). Or la reconstitution de notre pleine ressemblance avec Dieu est absolument nécessaire pour que les êtres créés à l’image de Dieu que nous sommes, puissent être heureux. Pour que nous soyons guéris des mutilations et des multiples infirmités causées en nous par le péché, il ne suffit absolument pas que Dieu ferme les yeux sur nos frasques et fasse briller sur nous son soleil. Il le fait, heureusement, il use de patience avec nous autres pécheurs, mais sa patience et son indulgence ne suffisent pas pour nous éviter de sombrer dans un tourment éternel. Pour être heureux éternellement, nous qui sommes à l’image de Dieu, nous avons besoin que notre rapport à Dieu soit guéri, nous avons besoin de retrouver une parfaite ressemblance avec Dieu. Or cette parfaite ressemblance, nous la retrouvons grâce au Fils de Dieu devenu Fils de Marie. Le Fils ou Verbe de Dieu « s’est fait chair », écrit Mgr de Bruillard, citant le début de l’évangile de Jean. Il « s’est rendu semblable à nous, afin que nous puissions nous rendre semblables à lui ; Dieu s’est fait homme afin que l’homme devînt Dieu » (p. 8).
            Mgr de Bruillard rappelle que les vertus, les perfections divines sont ainsi « devenues visibles et palpables et se sont montrées revêtues de tout ce qui pouvait gagner notre coeur et faciliter notre imitation » (p. 8). Mais Jésus ne s’est pas limité à donner l’exemple. Jésus lui-même est le soleil que Dieu fait briller sur nous, et qui nous transforme de pécheurs en justes. Il se donne également en nourriture et fait de ceux qui croient en lui les membres de son corps. Ajoutons que saint Paul parle à ce propos de création : « Si donc quelqu'un est dans le Christ, c'est une création nouvelle » (2 Co 5, 17). « Car la circoncision n'est rien, ni l'incirconcision; il s'agit d'être une créature nouvelle » (Ga 6, 15). « Nous sommes en effet son ouvrage, créés dans le Christ Jésus en vue des bonnes oeuvres que Dieu a préparées d'avance pour que nous les pratiquions. » (Ep 2, 10). – Ajoutons que les écrits johanniques expriment la même réalité en recourant à la notion de naissance : « En vérité, en vérité, je te le dis, à moins de naître d'en haut, nul ne peut voir le Royaume de Dieu » (Jean 3, 3). « Quiconque croit que Jésus est le Christ est né de Dieu » (1 Jean 5, 1).
 
Le Sauveur tel que présenté à la Salette
            A la Salette, la Vierge Marie introduit à ce type de réalités en recourant à des signes et en parlant un langage à la portée de tous, tant frustes que savants. Le signe par excellence qu’elle y montre, c’est un crucifix tout de lumière. Tant Maximin que Mélanie ont été frappés par la vision de ce crucifix. Celui-ci rappelle que le Fils de Marie nous a sauvés, fondamentalement, en vivant jusqu’aux conséquences les plus douloureuses son Incarnation dans une humanité pécheresse en proie à des violences. Il a vécu ces conséquences absurdes tout en demeurant totalement fidèle à son Père, qui l’a envoyé dans ce monde pétri d’injustices. Cette totale fidélité au Père aboutit à la Résurrection et au salut. La luminosité du crucifix de la Salette signifie la victoire du crucifié et le salut de ceux qui s’ouvrent à lui. Cette insistance sur le Christ Sauveur victorieux paraissait à l’époque peut-être plus originale qu’aujourd’hui. Au début du dix-neuvième siècle la catéchèse en France parlait en effet peu du mystère pascal[1].
 

 
            Autre indication donnée à la Salette par Marie, et pointant en direction de ce type de réalité : l’insistance du message sur le septième jour. « Je vous ai donné six jours pour travailler, je me suis réservé le septième ». Le septième jour est symboliquement le jour où Dieu, ayant achevé l’oeuvre de la création, se repose (He 4, 4.9). Le repos du septième jour, que le peuple de Dieu a le devoir d’observer, signifie la participation de ce peuple au repos de Dieu, à la vie de Dieu. Or au coeur du septième jour tel que célébré par le peuple chrétien, il y a la célébration de l’Eucharistie, elle aussi évoquée dans le message de la Salette. L’Eucharistie nourrit notre union au Christ. Nous savons par le Nouveau Testament que nous sommes sauvés en étant greffés sur le Christ, en devenant membres du corps du Christ, du Christ qui rend grâce au Père.
La piété liturgique a conféré à la Vierge de la Salette le titre de « Réconciliatrice des pécheurs ». Marie a mérité ce titre par le fait qu’elle nous a obtenu le Christ Sauveur qui, lui, nous a tous « réconciliés dans son corps de chair » (Col 1, 22). En lui, devenus membres de son corps, nous sommes réconciliés avec Dieu et aussi entre nous, et nous rendons grâce.
 
II. - Un fourvoiement vieux de vingt siècles
 
            La Dame de la Salette dit qu’elle doit prier son Fils afin qu’il ne nous abandonne pas, lui le Sauveur qui agit en vue de notre bien. Il arrive malheureusement que l’on fasse dire à la « belle Dame » exactement le contraire. On comprend comme si elle avait dit qu’elle prie son Fils afin qu’il ne nous punisse pas, ne nous écrase pas. Le message de Notre Dame de la Salette nous montrerait une mère éplorée face à une divinité intervenant uniquement pour punir.
            Une fois notre message présenté de cette façon, on croit pouvoir conclure que la Salette est un message d’une autre époque que la nôtre. Il y a une trentaine d’années un théologien citait le « Christ de la Salette, imploré par la Vierge compatissante et miséricordieuse de ne pas châtier », comme typique d'un christianisme pour qui Dieu reste le Seigneur jaloux de son honneur, justicier et vengeur[2]. Voici encore une réflexion qu’on lit dans un ouvrage publié à la suite d’un colloque sur la Salette qui a eu lieu à Paris, à l’occasion du 150ème anniversaire de l’apparition : « La présentation d’un Dieu qui menace et se montre prompt à punir n’est guère recevable pour des fidèles de plus en plus sensibles à un Dieu amour et miséricordieux tel que le propose une Thérèse de Lisieux »[3]. Bref, dans des messages comme celui de la Salette il ne s’agirait pas vraiment de la nouveauté chrétienne. Plus que de « foi en Jésus-Christ », il s'agirait de « croyance au Dieu créateur et vengeur, le Dieu redoutable de l'Ancien Testament »[4].
 
L’origine du contresens
            Nous sommes ici très exactement au coeur du problème, qui dépasse le cas, après tout assez limité, de la Salette. On raisonne comme s’il existait une opposition entre le Dieu créateur, le Dieu de l’Ancien Testament d’une part, et Jésus Christ, si compatissant pour les hommes et si miséricordieux, de l’autre. Le Dieu créateur agit en tyran, tandis que Jésus Christ compatit. Or le filtre qui produit une opposition entre l’Ancien Testament et le Nouveau, ce même filtre produit, appliqué au message de la Salette, l’interprétation d’après laquelle la Dame de l’apparition protégerait son peuple contre son Fils.
Comment ce filtre fonctionne-il ? Pour le comprendre il convient de remonter à son inventeur, un hérésiarque du nom de Marcion, qui vivait au second siècle de l’ère chrétienne. On sait communément que Marcion mettait une opposition absolue entre, d’une part, le dieu de l’Ancien Testament, un dieu cruel, méchant, mauvais et, d’autre part, le dieu du Nouveau Testament, un dieu bon. Le public tant soit peu cultivé sait également que Marcion rejetait non seulement tout l’Ancien Testament, mais également une bonne partie du Nouveau. Ce que le grand public sait moins, c’est que Marcion admettait l’existence de la création. Mais l’oeuvre de la création était, d’après lui, l’oeuvre du dieu mauvais de l’Ancien Testament. Donc pas question de rendre grâce ni pour la nourriture ni pour aucun autre bien ! - Les disciples inconscients de Marcion ne vont pas jusque-là. Mais si l’on réfléchit sur la Rédemption par la croix en se laissant enfermer dans ce type de problématique, on conclura fatalement que la Rédemption par la croix, telle que prêchée par le christianisme traditionnel, consiste à assouvir la soif de vengeance de Dieu. Elle ne procure aucun bien à l'humanité sinon indirectement, en calmant la colère du maître.
            Face à ce genre de tyran, envisager l'homme comme créé à l'image de Dieu et comprendre l'oeuvre du Christ comme une re-création, comme une restauration de la relation à Dieu d’une humanité créée à l’image de Dieu, n'a plus guère de sens, même si l’on ne va pas aussi loin que Marcion, pour qui le créateur était un dieu pervers. Aux yeux de qui se laisse enfermer dans cette perspective, Jésus sauve simplement en enseignant. Il n'est plus qu'un idéologue inventeur d’une religion pour adultes. La question de savoir si Jésus nous abandonne ou pas n'a qu'une importance très secondaire. Et puisque Jésus de Nazareth sauve uniquement en enseignant, le bras dont Marie aurait parlé à la Salette sera fatalement interprété, par les esprits imprégnés de cette mentalité, comme étant un bras levé uniquement pour châtier, conformément à l’ancienne façon de voir désormais "dépassée". Car que pourrait-il faire d’autre ?
 
Du marcionisme aux idéologies à coloration chrétienne
La mentalité contemporaine est certainement allergique au marcionisme en tant que religion admettant l’existence de deux divinités. En revanche la mentalité contemporaine, comme du reste les mentalités des siècles passés, se laisse aisément fasciner par le dynamisme à l’origine du marcionisme comme de mainte autre hérésie, à savoir une approche unilatérale ou fragmentaire de la parole de Dieu. Ainsi à l’aube des temps modernes il y eut des théologiens imprégnés de philosophie nominaliste. Ils concluaient, à partir de l’idée que Dieu est tout-puissant, qu’en toute justice il aurait pu ordonner à l’homme n’importe quoi : voler, torturer, etc. Puis il y eut des dérapages en sens contraire aboutissant au rejet de toute transcendance , comme si reconnaître l’autorité de Dieu revenait à diminuer l’homme[5]. Un christianisme qui, par réaction à ce type de dérapage, réduit les rapports avec Dieu à de la sentimentalité, analyse nos rapports avec Dieu en employant le même type de filtre. On a en effet éliminé tout un secteur de la réalité : celui des relations au Créateur, lesquelles entraînent pour la créature le besoin de vivre selon le Créateur et de lui rendre grâce,- faute de quoi la créature créée à l’image de Dieu dégénérera nécessairement.
 
Un message pour le monde réel
            La Dame qui apparut à la Salette le 19 septembre 1846 parlait d’enfants qui meurent et de disette. En d’autres termes : le message concerne notre monde réel, tel qu’il se présentait à des paysans dauphinois en cet automne de l’année 1846. Aujourd’hui la belle Dame, si elle voulait donner un message équivalent, parlerait sans doute de famines en Afrique et de tsunamis en Extrême Orient. C’est ce monde réel qui a besoin du Sauveur.
            Par l’Evangile nous savons toutefois que le bonheur parfait ne nous sera donné que dans l’autre monde, auquel il faut nous préparer par la conversion, la prière et la pénitence. Le Fils de Marie est venu une première fois pour nous sauver, et il reviendra pour nous juger. Le Nouveau Testament annonce bel et bien un jugement, et il l’annonce parfois de manière brutale. Rappelons-nous la parabole des invités au repas de noces. L’un des invités était venu mal habillé. « Alors le roi dit aux valets : Jetez-le, pieds et poings liés, dehors, dans les ténèbres: là seront les pleurs et les grincements de dents » (Mt 22, 13). Vouloir opposer la sévérité de l’Ancien Testament à la douceur du Nouveau, c’est montrer que l’on ne connaît ni l’Ancien Testament ni le Nouveau. L’immense pas en avant du Nouveau Testament par rapport à l’Ancien consiste dans le fait que notre Sauveur est effectivement venu et nous a sauvés par sa Passion et sa Résurrection. Mais il nous a avertis : « Le serviteur qui, connaissant la volonté de son maître, n'aura rien préparé ou fait selon sa volonté, recevra un grand nombre de coups... A qui on aura donné beaucoup il sera beaucoup demandé » (Luc 12, 47.48). Or à nous, Dieu a beaucoup donné.
 
Carmel d’Auschwitz
15 octobre 2013
fête de sainte Thérèse d’Avila
Jean Stern m.s.
 



[1]Cf. Elisabeth Germain, Parler du salut ? Aux origines d'une mentalité religieuse, la catéchèse du salut dans la France de la Restauration. Paris 1968, p. 457-458, 597-598.
[2]C. Duquoc, Dieu différent, Paris 1977, p. 66.
[3]C. Prudhomme, dans La Salette. Apocalypse, pèlerinage et littérature, Grenoble 2000, p. 178 ; cf. également J. Stern, « Le sens de la Salette », dans Études mariales. Bulletin de la Société française d’études mariales. 55e session, Paris 2000, p. 233-243 (en particulier p. 235-236) ; Nouveaux cahiers marials, n° 70, juin 2003.
[4]G. Cholvy, « Expression et évolution du sentiment religieux populaire dans la France du XIXe siècle au temps de la restauration catholique (1801-1860) », dans Actes du 99e congrès national des Sociétés savantes, Besançon 1974. Section d'histoire moderne et contemporaine, tome I, Paris, Bibliothèque nationale, 1976, p. 289-320 (texte cité : p. 300). - Est-il besoin de préciser qu'une manière de voir rapportée par un historien n'est pas nécessairement la sienne?
[5]Cf. Georges M. Cottier, O.P., Horizons de l’athéisme, Paris 1969 (Cogitatio fidei, 40).
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vendredi, 01 novembre 2013 20:46

Blessures, deuils, et Jubilé


Jean Stern vient de fêter ses 60 ans d' ordination, voici son témoignage: « De famille et de religion juive, c'est ma maman qui m'avait orienté dans le choix d'être chrétien. L'instruction religieuse juive m'a beaucoup aidé quand nous vivions en Autriche.
« Il n y a plus ni juif ni païen» : saint Paul voulait insister sur l'égalité de tous. Au début des années quarante, ceux qui exerçaient l'autorité en France étaient d'un autre avis! Mon père a été arrêté à Paris en mai 1941, puis déporté l'année suivante. Son arrestation a fait que je me suis mis à prier, en particulier le chapelet, plus que la moyenne des adolescents.
Quelques jours après la rafle du Vel d'Hiv, qui eut lieu les 16 et 17 juillet 1942, ma mère et moi avons quitté Paris pour nous réfugier en zone libre, près de Grenoble. Mais le 26 août nous avons été arrêtés par des gendarmes. Ma mère est arrivée à Auschwitz une dizaine de jours plus tard. Moi j'ai été relâché grâce à 1 'intervention de l'Amitié Chrétienne, association où collaboraient catholiques et protestants. Après un an au Rondeau-Montfleury, je suis entré, en septembre 1943, au petit séminaire des Missionnaires de Notre-Dame de La Salette. L'éveil de ma vocation remonte cependant à l'époque antérieure au départ de Paris.
C'est en 1942 que m'est venue pour la première fois en tête l'idée de devenir prêtre, après avoir vu un film qui montrait un prêtre exerçant son ministère dans un bidonville.
Je prononçais mes premiers vœux comme missionnaire de La Salette en 1949. Après ma licence de théologie à Rome, j'étais ordonné prêtre en 1953 à l'âge de 26 ans, puis, en 1954, nommé professeur à Voiteur ... »

Jean Stern, ms (l'article paru dans les Annales La Salette , juillet 2013 n 235)

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