Filtrer les éléments par date : samedi, 13 février 2021

samedi, 13 février 2021 17:40

La Salette et l’écologie

La Salette et l’écologie

Février 2021

Marie – Reine de toute la création

Dans son encyclique Laudato Si’ le Pape François écrit : « Marie, la Mère qui a pris soin de Jésus, prend soin désormais de ce monde blessé, avec affection et douleur maternelles. Comme, le cœur transpercé, elle a pleuré la mort de Jésus, maintenant elle compatit à la souffrance des pauvres crucifiés et des créatures de ce monde saccagées par le pouvoir humain. Totalement transfigurée, elle vit avec Jésus, et toutes les créatures chantent sa beauté. Elle est la Femme « enveloppée de soleil, la lune est sous ses pieds, et douze étoiles couronnent sa tête » (Ap 12,1). Élevée au ciel, elle est Mère et Reine de toute la création. Dans son corps glorifié, avec le Christ ressuscité, une partie de la création a atteint toute la plénitude de sa propre beauté. Non seulement elle garde dans son cœur toute la vie de Jésus qu’elle conservait fidèlement (cf. Lc 2,19.51), mais elle comprend aussi maintenant le sens de toutes choses. C’est pourquoi, nous pouvons lui demander de nous aider à regarder ce monde avec des yeux plus avisés. »

La « Belle Dame », sur la montagne de La Salette, exprime le même souci quand elle pose des questions, parmi lesquelles certaines sont rhétoriques : « Depuis [combien de] temps je souffre pour vous autres ? » ; « Vous ne comprenez pas [le français] ? ». D’autres sont adressées aux enfants : « Vous ne comprenez pas [cela] ? » ; « Faites-vous bien votre prière, mes enfants ? » ; « N’avez-vous point vu de blé gâté, mes enfants ? ». Et enfin, une question posée directement à Maximin : « Mais vous, Maximin, mon enfant, vous devez bien en avoir vu [du blé gâté] ? ». Toutes ces questions sont posées par celle qui connaît très bien le destin de l’homme sur terre. Celle qui sait combien il est difficile de vivre réconcilié avec le monde touché par le péché de l’homme.

Nous ne savons pas avec certitude comment cela se fait, mais au Ciel, Marie prend soin de nous à l’exemple du Père Éternel – Saint et Parfait. On peut être heureux au Ciel de façon personnelle, mais il n’est pas possible de ne plus se préoccuper du destin de ceux qui sont encore sur terre. Le Dieu Incarné, sa Mère et les saints connaissent l’expérience de la vie sur terre et savent qu’il nous faut lutter constamment pour le salut éternel, en affrontant le mal.

Nous pouvons supposer également que la Vierge Marie intercède sans cesse pour nous devant le trône de Dieu, afin qu’Il ne cesse d’avoir pitié de nous. Elle demande continuellement à son Fils qu’Il dose le remède de la grâce, afin que nous ne tombions pas dans le désespoir et le découragement. Elle sait que son Fils ne veut punir personne, elle lui demande de nous traiter avec douceur, nous qui sommes si réticents à nous convertir, parce que nous n’avons pas conscience des biens que Jésus avait promis. Les apparitions de Marie sur terre nous montrent qu’elle prend un grand soin de tous ses enfants – frères et sœurs de son Fils Jésus. Elle vient – probablement après d’ardentes prières adressées à Dieu – afin de nous faire adhérer à Lui. Nous pouvons résumer l’attitude de Dieu dans une phrase de la parabole sur le riche et Lazare : « S’ils n’écoutent pas Moïse ni les Prophètes, quelqu’un pourra bien ressusciter d’entre les morts : ils ne seront pas convaincus » (Lc 16,31). Mais Marie fait figure d’exception : elle n’est pas morte, elle a été élevée au Ciel !

C’est peut-être pour cela qu’elle a le droit et la permission de Dieu de venir nous visiter et nous inviter à vivre avec persévérance le Royaume de Dieu déjà ici, sur terre, malgré le péché et le mal.

Karol Porczak MS

Publié dans MISSION (FR)
samedi, 13 février 2021 14:15

Méditation - Février 2021

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La Salette et l’écologie

Février 2021

Marie – Reine de toute la création

Dans son encyclique Laudato Si’ le Pape François écrit : « Marie, la Mère qui a pris soin de Jésus, prend soin désormais de ce monde blessé, avec affection et douleur maternelles. Comme, le cœur transpercé, elle a pleuré la mort de Jésus, maintenant elle compatit à la souffrance des pauvres crucifiés et des créatures de ce monde saccagées par le pouvoir humain. Totalement transfigurée, elle vit avec Jésus, et toutes les créatures chantent sa beauté. Elle est la Femme « enveloppée de soleil, la lune est sous ses pieds, et douze étoiles couronnent sa tête » (Ap 12,1). Élevée au ciel, elle est Mère et Reine de toute la création. Dans son corps glorifié, avec le Christ ressuscité, une partie de la création a atteint toute la plénitude de sa propre beauté. Non seulement elle garde dans son cœur toute la vie de Jésus qu’elle conservait fidèlement (cf. Lc 2,19.51), mais elle comprend aussi maintenant le sens de toutes choses. C’est pourquoi, nous pouvons lui demander de nous aider à regarder ce monde avec des yeux plus avisés. »

La « Belle Dame », sur la montagne de La Salette, exprime le même souci quand elle pose des questions, parmi lesquelles certaines sont rhétoriques : « Depuis [combien de] temps je souffre pour vous autres ? » ; « Vous ne comprenez pas [le français] ? ». D’autres sont adressées aux enfants : « Vous ne comprenez pas [cela] ? » ; « Faites-vous bien votre prière, mes enfants ? » ; « N’avez-vous point vu de blé gâté, mes enfants ? ». Et enfin, une question posée directement à Maximin : « Mais vous, Maximin, mon enfant, vous devez bien en avoir vu [du blé gâté] ? ». Toutes ces questions sont posées par celle qui connaît très bien le destin de l’homme sur terre. Celle qui sait combien il est difficile de vivre réconcilié avec le monde touché par le péché de l’homme.

Nous ne savons pas avec certitude comment cela se fait, mais au Ciel, Marie prend soin de nous à l’exemple du Père Éternel – Saint et Parfait. On peut être heureux au Ciel de façon personnelle, mais il n’est pas possible de ne plus se préoccuper du destin de ceux qui sont encore sur terre. Le Dieu Incarné, sa Mère et les saints connaissent l’expérience de la vie sur terre et savent qu’il nous faut lutter constamment pour le salut éternel, en affrontant le mal.

Nous pouvons supposer également que la Vierge Marie intercède sans cesse pour nous devant le trône de Dieu, afin qu’Il ne cesse d’avoir pitié de nous. Elle demande continuellement à son Fils qu’Il dose le remède de la grâce, afin que nous ne tombions pas dans le désespoir et le découragement. Elle sait que son Fils ne veut punir personne, elle lui demande de nous traiter avec douceur, nous qui sommes si réticents à nous convertir, parce que nous n’avons pas conscience des biens que Jésus avait promis. Les apparitions de Marie sur terre nous montrent qu’elle prend un grand soin de tous ses enfants – frères et sœurs de son Fils Jésus. Elle vient – probablement après d’ardentes prières adressées à Dieu – afin de nous faire adhérer à Lui. Nous pouvons résumer l’attitude de Dieu dans une phrase de la parabole sur le riche et Lazare : « S’ils n’écoutent pas Moïse ni les Prophètes, quelqu’un pourra bien ressusciter d’entre les morts : ils ne seront pas convaincus » (Lc 16,31). Mais Marie fait figure d’exception : elle n’est pas morte, elle a été élevée au Ciel !

C’est peut-être pour cela qu’elle a le droit et la permission de Dieu de venir nous visiter et nous inviter à vivre avec persévérance le Royaume de Dieu déjà ici, sur terre, malgré le péché et le mal.

Karol Porczak MS

Publié dans INFO (FR)
samedi, 13 février 2021 13:11

Le septième jour – chemin vers la justice

Le septième jour – chemin vers la justice

Janvier 2021

Dimanche – un don pour toute l’humanité

Marie dit dans son Message : « Je vous ai donné six jours pour travailler, je me suis réservé le septième et on ne veut pas me l’accorder ».

Marie ne parle ni d’elle-même, ni en son propre nom ; elle le fait en participant à la mission de son Fils, Rédempteur du Monde. En tant que Servante du Seigneur, Marie emploie des mots qui expriment la volonté de Dieu qui veut voir les hommes prendre au sérieux leur devoir lié au culte et à l’adoration de son Nom. Quand elle parle de six jours, Marie nous rappelle notre mission de participer à l’action créatrice à travers notre travail. Elle nous rappelle que le septième jour appartient à Dieu. Ce septième jour rappelé par Marie n’est pas celui où les Juifs célèbrent le sabbat, comme cela est affirmé dans le Pentateuque, mais le dimanche, le jour où le Seigneur a voulu nous libérer du fardeau du travail, du cercle vicieux de la production et de la consommation, pour nous faire prendre conscience que nous sommes des personnes libres, dotées de liberté qui est un don de Dieu. Le septième jour devient jour de la justice. Souvenons-nous que le terme « justice » apparaît dans la Bible dans des contextes variés et avec des nuances qui, à chaque fois, peuvent indiquer une signification différente. Dans le Livre de la Genèse (Gn 15,6), nous trouvons le passage dans lequel on lit : « Abram eut foi dans le Seigneur et le Seigneur estima qu’il était juste ».

Ainsi, la « justice » est la parole qui, dans la prédication des prophètes, exprime de manière la plus significative l’attitude de l’homme appelé à la solidarité responsable et au partage fraternel avec ceux, qui, dans la société actuelle, sont marginalisés, avec les faibles, les prisonniers, les sans défense et les étrangers. Jésus déclare heureux ceux qui recherchent la justice : « Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice » (Mt 5,6). L’homme devient juste quand il se rend disponible à Dieu en écoutant sa parole et en la gardant dans son cœur, comme l’ont fait d’abord les prophètes, puis Marie et Joseph, son très chaste époux, qui, dans l’Évangile de Saint Mattieu, est appelé « un homme juste » (Mt 1,19).

Faisant référence au septième jour, Marie nous rappelle que nous sommes « ses enfants en Christ » ; elle nous révèle l’union intime entre la Mère et le Fils, la participation de la Mère dans le règne du Fils ; elle nous montre que c’est le jour de notre justice devant Dieu parce que nous nous réunissons afin d’écouter la parole et rompre le pain (Ac 20,7–12). Aujourd’hui plus que jamais, Marie nous demande de nous soumettre à nouveau à son Fils. Ne pas nous soumettre au Christ, « c’est ce qui appesantit tant le bras de mon Fils », nous dit notre Mère en pleurant.

La création : un don pour travailler, contempler et se réjouir

Quand Dieu a créé le monde, durant les trois premiers jours Il a appelé à l’existence des environnements cosmiques et terrestres. Puis, durant trois jours suivants, Il les a ornés, en terminant, le sixième jour, par la création de l’homme : homme et femme. Le septième jour, Il s’est reposé. Cependant, ce n’était pas le repos d’un Dieu fatigué par son œuvre, mais le repos de Dieu qui voulait se réjouir des merveilles qu’Il venait de créer. Nous pouvons attribuer à la création toutes les qualités transcendantes identifiées par Saint Thomas (la beauté, la bonté et la vérité) : l’Univers et la Terre sont beaux, bons, vrais au plus haut point, et parfaitement harmonieux.

Et si les jours de la création expriment des étapes temporelles, pas nécessairement de 24 heures, alors le dernier jour – la septième étape – peut durer jusqu’à la fin du monde. Car il y a tant à admirer !

Dans ce contexte, apparaît dans le Message la parole de la « Belle Dame » : « Je vous ai donné six jours pour travailler, je me suis réservé le septième et on ne veut pas me l’accorder ». Si nous interprétons ce reproche de Marie dans le contexte du repos compris comme admiration, alors il sera juste de rappeler ici ce chant – « Magnificat » – dans lequel Elle a loué les grandes œuvres que Dieu a accomplies dans sa vie : « Mon âme exalte le Seigneur, car le Puissant fit pour moi des merveilles ».

Il serait très injuste si nous considérions ce jour uniquement à travers l’obligation de participer à la Messe dominicale. Nous oublierions ainsi que c’est le jour d’une joie reconnaissante, partagée avec Dieu dans l’admiration de la semaine écoulée, de l’existence du monde créé par Dieu et de notre participation dans le temps présent. En vertu de la grâce de Dieu nous pouvons rejeter la funeste impression que notre vie est brutale et pénible à cause de nos péchés ; nous pouvons également contempler et admirer la beauté, la bonté et la vérité dont nous avons vécu l’expérience ces six derniers jours.

Dieu continue de faire des « merveilles » dans la vie quotidienne de chacun de nous. Si nous ne nous rendons pas compte de cet aspect de notre vie sur terre, nous ne connaitrons pas le vrai motif de notre participation à la Messe dominicale.

Marie, qui s’est rendue chez Élisabeth afin de partager sa joie de la conception du Fils de Dieu, veut partager cette même joie avec chacun de nous. Elle veut nous aider à chanter avec joie, en enfants de Dieu, conscients de la vérité, de la bonté et de la beauté qui proviennent de Dieu.

Commençons donc à nous reposer dans l’admiration du Dieu miséricordieux, qui ne se décourage pas par le fait que nous ne savons toujours pas quelle attitude adopter le dimanche. Suivons l’exemple de Marie et avec elle, pendant chaque Eucharistie dominicale, rendons hommage à Dieu, l’hommage qui lui est dû justement.

Eusébio Kangupe MS

Karol Porczak MS

 

Publié dans MISSION (FR)
samedi, 13 février 2021 10:08

Méditation - Janvier 2021

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Le septième jour – chemin vers la justice

Janvier 2021

Dimanche – un don pour toute l’humanité

Marie dit dans son Message : « Je vous ai donné six jours pour travailler, je me suis réservé le septième et on ne veut pas me l’accorder ».

Marie ne parle ni d’elle-même, ni en son propre nom ; elle le fait en participant à la mission de son Fils, Rédempteur du Monde. En tant que Servante du Seigneur, Marie emploie des mots qui expriment la volonté de Dieu qui veut voir les hommes prendre au sérieux leur devoir lié au culte et à l’adoration de son Nom. Quand elle parle de six jours, Marie nous rappelle notre mission de participer à l’action créatrice à travers notre travail. Elle nous rappelle que le septième jour appartient à Dieu. Ce septième jour rappelé par Marie n’est pas celui où les Juifs célèbrent le sabbat, comme cela est affirmé dans le Pentateuque, mais le dimanche, le jour où le Seigneur a voulu nous libérer du fardeau du travail, du cercle vicieux de la production et de la consommation, pour nous faire prendre conscience que nous sommes des personnes libres, dotées de liberté qui est un don de Dieu. Le septième jour devient jour de la justice. Souvenons-nous que le terme « justice » apparaît dans la Bible dans des contextes variés et avec des nuances qui, à chaque fois, peuvent indiquer une signification différente. Dans le Livre de la Genèse (Gn 15,6), nous trouvons le passage dans lequel on lit : « Abram eut foi dans le Seigneur et le Seigneur estima qu’il était juste ».

Ainsi, la « justice » est la parole qui, dans la prédication des prophètes, exprime de manière la plus significative l’attitude de l’homme appelé à la solidarité responsable et au partage fraternel avec ceux, qui, dans la société actuelle, sont marginalisés, avec les faibles, les prisonniers, les sans défense et les étrangers. Jésus déclare heureux ceux qui recherchent la justice : « Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice » (Mt 5,6). L’homme devient juste quand il se rend disponible à Dieu en écoutant sa parole et en la gardant dans son cœur, comme l’ont fait d’abord les prophètes, puis Marie et Joseph, son très chaste époux, qui, dans l’Évangile de Saint Mattieu, est appelé « un homme juste » (Mt 1,19).

Faisant référence au septième jour, Marie nous rappelle que nous sommes « ses enfants en Christ » ; elle nous révèle l’union intime entre la Mère et le Fils, la participation de la Mère dans le règne du Fils ; elle nous montre que c’est le jour de notre justice devant Dieu parce que nous nous réunissons afin d’écouter la parole et rompre le pain (Ac 20,7–12). Aujourd’hui plus que jamais, Marie nous demande de nous soumettre à nouveau à son Fils. Ne pas nous soumettre au Christ, « c’est ce qui appesantit tant le bras de mon Fils », nous dit notre Mère en pleurant.

La création : un don pour travailler, contempler et se réjouir

Quand Dieu a créé le monde, durant les trois premiers jours Il a appelé à l’existence des environnements cosmiques et terrestres. Puis, durant trois jours suivants, Il les a ornés, en terminant, le sixième jour, par la création de l’homme : homme et femme. Le septième jour, Il s’est reposé. Cependant, ce n’était pas le repos d’un Dieu fatigué par son œuvre, mais le repos de Dieu qui voulait se réjouir des merveilles qu’Il venait de créer. Nous pouvons attribuer à la création toutes les qualités transcendantes identifiées par Saint Thomas (la beauté, la bonté et la vérité) : l’Univers et la Terre sont beaux, bons, vrais au plus haut point, et parfaitement harmonieux.

Et si les jours de la création expriment des étapes temporelles, pas nécessairement de 24 heures, alors le dernier jour – la septième étape – peut durer jusqu’à la fin du monde. Car il y a tant à admirer !

Dans ce contexte, apparaît dans le Message la parole de la « Belle Dame » : « Je vous ai donné six jours pour travailler, je me suis réservé le septième et on ne veut pas me l’accorder ». Si nous interprétons ce reproche de Marie dans le contexte du repos compris comme admiration, alors il sera juste de rappeler ici ce chant – « Magnificat » – dans lequel Elle a loué les grandes œuvres que Dieu a accomplies dans sa vie : « Mon âme exalte le Seigneur, car le Puissant fit pour moi des merveilles ».

Il serait très injuste si nous considérions ce jour uniquement à travers l’obligation de participer à la Messe dominicale. Nous oublierions ainsi que c’est le jour d’une joie reconnaissante, partagée avec Dieu dans l’admiration de la semaine écoulée, de l’existence du monde créé par Dieu et de notre participation dans le temps présent. En vertu de la grâce de Dieu nous pouvons rejeter la funeste impression que notre vie est brutale et pénible à cause de nos péchés ; nous pouvons également contempler et admirer la beauté, la bonté et la vérité dont nous avons vécu l’expérience ces six derniers jours.

Dieu continue de faire des « merveilles » dans la vie quotidienne de chacun de nous. Si nous ne nous rendons pas compte de cet aspect de notre vie sur terre, nous ne connaitrons pas le vrai motif de notre participation à la Messe dominicale.

Marie, qui s’est rendue chez Élisabeth afin de partager sa joie de la conception du Fils de Dieu, veut partager cette même joie avec chacun de nous. Elle veut nous aider à chanter avec joie, en enfants de Dieu, conscients de la vérité, de la bonté et de la beauté qui proviennent de Dieu.

Commençons donc à nous reposer dans l’admiration du Dieu miséricordieux, qui ne se décourage pas par le fait que nous ne savons toujours pas quelle attitude adopter le dimanche. Suivons l’exemple de Marie et avec elle, pendant chaque Eucharistie dominicale, rendons hommage à Dieu, l’hommage qui lui est dû justement.

Eusébio Kangupe MS

Karol Porczak MS

 

Publié dans INFO (FR)
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