Quézac 01 avril 2017
"Etre disciples, suivre le Christ dans notre diversité multiculturelle, engagées comme SNDS sur un chemin de refondation"
Chères sœurs,
Nous sommes en communion, dans une profonde affection et de prière, avec nos Sœurs à Madagascar. Cette nuit, elles ont subbi un acte de cabriolage dans la communauté de Kianjavolasoa, Antsirabe.
La situation pour aujourd’hui : il y a des bléssés et sûrement les chocs psychologiques sont énormes.
Nous avons cette « Croix » ensemble alors que nous continuons notre marche de Carême avec Marie qui nous conduit au pied de la Croix où nous trouvons la force. Nous incluons dans nos prières les victimes de la violence partout dans le monde. Nous prions sans cesse et offrons des sacrifices pour la paix qui vient de Dieu réconciliateur et de notre lutte collective pour la paix partout où nous summers envoyées.
Face à cette épreuve, Sr Elisabeth et Sr Estelle vont se rendre sur place, auprès de nos soeurs.
Face à cette violence, avec nos mots, nous n’arrivons pas à exprimer les sentiments qui nous habitent, ou même les mots sont inutiles. C’est pourqoui, cette nuit, nous sommes toutes invitées à nous rendre devant le Saint Sacrement, durant un temps adoration pour unir notre prière pour toutes les personnes victimes de toutes sortes de violences.
Sr Elisabeth et son Conseil
(Lectures du dimanche: Actes 4, 37-4 ; Colossiens, 1-4 ou 1 Cor., 5, 1-8 ; Jean 20, 1-9)
Dans de nombreuses langues, nous disons, "Voir, c'est croire."
Lorsque le disciple bien-aimé est entré dans le tombeau de Jésus, « Il vit et il crut. » Ce n'est pas un cas de « Voir, c'est croire. » Qu'est-ce qu'il a vu ? Le vide de la tombe. En d'autres termes : rien. Et il crut. Le tombeau était devenu, pour ainsi dire, un portail menant à la conviction la plus profonde de la foi.
Les premières personnes qui sont allées jusqu'à l'endroit où Notre Dame est apparue, aux hauteurs éloignées du village de La Salette, n'ont rien vu. Bien sûr, ils ont vu toutes les mêmes choses qu'ils auraient vues avant l'Apparition, mais ils ne virent rien qui puisse confirmer l'histoire racontée par Maximin et Mélanie.
Et tous ceux qui se trouvèrent devant ces deux enfants ne seraient pas spontanément enclins à les croire. Ils ne comptaient pour rien.
Dans la première lecture, Corneille et sa famille ont cru les paroles de Pierre. Ils ont entendu et cru. Et il en est ainsi jusqu’à ces jours-ci. Comme le dit saint Paul dans Romains 10, 14 et 17, « Comment mettre sa foi en lui, si on ne l’a pas entendu ?... La foi naît de ce que l’on entend. »
La plupart de ceux qui ont écouté ce que Mélanie et Maximin avaient à dire, sont devenus croyants. Il y avait un esprit de vérité dans leurs paroles, accompagné de quelque chose de nouveau à leur conduite, chaque fois qu'ils parlaient de leur « Belle Dame ». Ils étaient devenus des « témoins », non seulement parce qu’ils avaient vu et entendu quelque chose, mais parce qu'ils portaient fidèlement leur commission pour le faire connaître.
Du point de vue matériel, aucun d'entre nous vivant aujourd'hui a pu voir ce que les apôtres et les autres témoins de la Résurrection ont vu.
D'un autre point de vue, cependant, la plupart d'entre nous a vu, dans les moments les plus sombres de la vie, ce que Marie-Madeleine et Pierre et le disciple bien-aimé ont vu : le vide, rien, un gouffre. Ils avaient toutes les raisons de perdre espoir, mais l'un d'entre eux, au moins, crut tout de même.
Nos moments les plus sombres, alors, peuvent être un portail menant à la foi. Tout comme le tombeau vide, ils ne doivent pas être la fin, mais un nouveau début glorieux. Le Seigneur est vraiment ressuscité !