MESSAGE A LA FAMILLE SALETTINE 1er janvier 2018

« Invoquons le don de la paix pour le monde entier, spécialement pour les populations qui souffrent en raison des conflits actuels. » (pape François)

Lundi 1er janvier 2018 – Fête de Saint Marie, Mère de Dieu

Journée mondiale de la Paix

 

Seigneur, me voici devant toi en cette nouvelle année. En ce premier jour de l’année l’Église célèbre la solennité de « Marie, mère de Dieu ». Que veux-tu me dire à travers cette fête, quel sens a-t-elle pour ma vie ? Enseigne-moi ce qu’implique pour moi que Marie soit « Mère de Dieu ».

Chers amis des Sœurs de la Salette, chères Sœurs, chers Pères, chères communautés,

En ce premier jour de la nouvelle année, nous venons vous partager quelques informations, méditations, prières, relatives aux célébrations de ce 1er janvier.

Et qu’en cette année 2018 nous devenions réellement un peu plus acteurs de Paix, de Réconciliation, de Fraternité, de Partage afin que notre « environnement » devienne vraiment une « maison commune » où il fait bon vivre. Ce souhait qui nécessite une vraie conversion de notre cœur, de notre esprit et de nos comportements est aussi au « cœur » des larmes et du message de Notre Dame à la Salette. Puissent l’Enfant Jésus et la Vierge Marie sa Mère nous conduire sur ce chemin de conversion tout au long de cette année …

Et comme nous y a invités le pape François, rendons grâces pour toutes les bonnes choses que nous avons reçues du Seigneur durant l’année 2017… et même s’il y a eu aussi des épreuves, des difficultés, « parce qu’il nous a aidés à vivre et dépasser ces moments ».

BONNE ET SAINTE ANNEE 2018 à VOUS TOUS

► Prière pour la Fête de Marie, Mère de Dieu  « Que le Seigneur te bénisse et te garde!  Qu'II fasse briller sur toi son Visage et qu'II se penche vers toi Qu'II tourne son Visage vers toi et qu'II t'apporte la Paix ! » Cette bénédiction est désormais pour nous, les fils du Père. C'est grâce à Toi, Vierge Marie, qui as enfanté Dieu, qui nous as donné le Verbe, celui qui est la Paix. Dans tes mains, Dieu s'est livré à cause de sa trop grande humilité pour que nous puissions voir son visage. Et tu nous le présentes, caché dans la sombre étable, reflet de nos pauvres âmes, mais sa Gloire rayonne à jamais. Ô Vierge Marie, nous reconnaissons en Toi, la Mère de Dieu, la Mère de notre Sauveur Jésus, et notre Mère. Tu es vraiment bénie entre toutes les femmes. Amen.

► Célébrons Marie, Mère de Dieu, avec le Saint curé d’Ars. Depuis le concile d’Éphèse en 431, l’Église vénère la Vierge Marie sous le titre de Mère de Dieu. Depuis la réforme liturgique consécutive au concile Vatican II, la Solennité de Marie Mère de Dieu est le 1er janvier, 8 jours après Noël. Cette solennité célèbre le mystère de l’Incarnation, et l’Évangile de la messe est la venue des bergers à la crèche. Quoi de plus beau que de commencer l’année en fêtant Marie Mère de Dieu ! C’était le thème choisi par la société Jean-Marie Vianney (SJMV) pour la retraite de fin d’année : « Avec le curé d’Ars, mettre Marie au cœur de nos vies ». Le saint curé disait : « La Sainte Vierge est ma plus vieille affection. Je l’ai aimée avant de la connaître ! » C’est un amour qu’il voulait partager avec les autres, une confiance qu’il voulait rendre contagieuse, et c’est ce que souhaitent continuer à transmettre les prêtres de la SJMV. « J’ai si souvent puisé à la source du cœur de la Vierge qu’il n’y resterait plus rien depuis longtemps si elle n’était pas inépuisable… », avoue Saint Jean-Marie Vianney. À l’instar du curé d’Ars, qui, par un geste visionnaire et prophétique, avait consacré sa paroisse à l’Immaculée Conception le 1er mai 1836 (soit 18 ans avant la proclamation du dogme par l’Église le 8 décembre 1854), et avait suspendu au cou de la Vierge Marie un cœur en vermeil, dans lequel chaque paroissien avait déposé un petit papier avec son nom, signifiant ainsi qu’il reposait dans le cœur de Marie, reposons-nous, nous aussi, dans le cœur de Marie, afin d’entrer dans cette nouvelle année avec un cœur joyeux et fortifié dans la foi.

Précisons aussi que le Saint Curé d’Ars (1786 -1859) fut contemporain de l’Apparition de la Salette, et que si au début, il est resté incrédule face à l’événement de l’Apparition, il a fini y adhérer après avoir demandé au Seigneur trois signes et avoir lui-même invoqué Notre Dame de la Salette, et a déclaré : « Je crois qu’on peut et qu’on doit y croire »

Et méditons avec le pape François sur l’humilité de Marie, Mère de Dieu  :  . « Accueillir le projet de Dieu avec une humilité sincère et une générosité courageuse »  Lors de l’ Angélus du 24 décembre 2017 le pape a invité à « accueillir le projet de Dieu dans notre vie, avec une humilité sincère et une générosité courageuse », à l’image de la Vierge Marie et de son Fils Jésus, le Fils de Dieu. L’attitude de Marie est faite d'humilité et de disponibilité, d'adhésion au dessein d’amour de Dieu, et de service, à l’instar du Fils de Dieu lui-même. Marie ne s’exalte pas même face à la perspective de devenir Mère du Messie, mais elle demeure modeste et elle exprime son adhésion au projet du Seigneur. Marie ne se vante pas, elle reste comme toujours. Ce contraste est significatif. Il nous fait comprendre que Marie est vraiment humble et qu’elle ne cherche pas à se mettre en avant. Elle reconnaît être petite devant Dieu et elle est contente d’être ainsi. En même temps, elle est consciente que de sa réponse dépend la réalisation du grand projet de Dieu, et qu’elle est donc appelée à y adhérer de tout son être. Dans cette circonstance, Marie se présente dans une attitude qui correspond parfaitement à celui du Fils de Dieu quand il vient au monde: Il veut devenir le Serviteur du Seigneur, se mettre au service de l’humanité pour accomplir le projet du Père. Marie dit: « Voici la servante du Seigneur” et le Fils de Dieu dit en entrant dans le monde: “Voici, je viens, pour faire, ô Dieu, ta volonté. La Vierge se révèle ainsi comme la collaboratrice parfaite du projet de Dieu, et vraie disciple de son Fils, et, dans le Magnificat, elle pourra proclamer que “Dieu élève les humbles” (Lc 1,52), parce que par sa réponse humble et généreuse elle a obtenu une joie très élevée et aussi une gloire très élevée. Alors que nous admirons notre mère pour cette réponse à l’appel et à la mission de Dieu, demandons-lui d’aider chacun de nous à accueillir le projet de Dieu dans notre vie, avec une humilité sincère et une générosité courageuse.

► Vous pouvez aussi retrouver les commentaires et la méditation  de l’évangile de ce lundi 1er janvier 2018 en cliquant sur Fête de Sainte Marie Mère de Dieu. Ainsi qu’une prière au Saint Nom de Jésus, célébré mercredi 3 janvier.

► Et sur la chaine de télé KTO :  (http://www.ktotv.com/ ) vous pourrez suivre la Messe de la Fête de Marie Mère de Dieu en direct de Rome ce lundi à 10 heures, suivie de l’angélus du pape à midi.   

Pour le 1er janvier 2018, Journée Mondiale de la Paix, le pape François nous délivre un message fort, très fort, et nous interpelle tous afin que l’accueil et l’intégration des migrants devienne réalité, et gage de Paix pour le monde. Ci après un résumé du message que vous trouverez dans son intégralité ci-joint, ainsi qu’un commentaire.

 « Les migrants et les réfugiés: des hommes et des femmes en quête de paix ». C’est le thème du Message du pape François pour la Journée Mondiale de la Paix  le 1er janvier 2018   A travers ce message, le pape François plaide la cause des « plus de 250 millions de migrants dans le monde, dont 22 millions et demi sont des réfugiés », et qui, regroupés, représenteraient la population d’un pays immense. Et l’enjeu est de taille car la paix du monde est en jeu.

Dans une première partie, le pape François commence par ses « vœux de paix » et il met ses pas dans ceux de Benoît XVI : « Comme l’a affirmé mon bien-aimé prédécesseur Benoît XVI, ce «sont des hommes et des femmes, des enfants, des jeunes et des personnes âgées qui cherchent un endroit où vivre en paix ». Avec un esprit miséricordieux, nous étreignons tous ceux qui fuient la guerre et la faim ou qui sont contraints de quitter leurs terres à cause des discriminations, des persécutions, de la pauvreté et de la dégradation environnementale. Nous sommes conscients qu’ouvrir nos cœurs à la souffrance des autres ne suffit pas. Il y aura beaucoup à faire avant que nos frères et nos sœurs puissent recommencer à vivre en paix dans une maison sûre. Accueillir l’autre exige un engagement concret, une chaîne d’entraide et de bienveillance, une attention vigilante et compréhensive, la gestion responsable de nouvelles situations complexes qui, parfois, s’ajoutent aux autres problèmes innombrables déjà existants, ainsi que des ressources qui sont toujours limitées. En pratiquant la vertu de prudence, les gouvernants sauront accueillir, promouvoir, protéger et intégrer, en établissant des dispositions pratiques, dans la mesure compatible avec le bien réel de leur peuple.

Puis, dans une deuxième parie,  le pape pose la question « pourquoi tant de réfugiés et de migrants » mettant ses pas dans ceux de saint Jean-Paul II qui en l’an 2000 interpréta le nombre croissant des réfugiés comme une des conséquences d’une interminable et horrible succession de guerres, de conflits, de génocides, de “ purifications ethniques ”, qui avaient marqué le XXème siècle. » Comme dans Laudato si’, le pape mentionne aussi, parmi les tragédies à l’origine des déplacements de populations, l’émigration due à la crise environnementale. Et il a des paroles sévères pour qui attise la peur du migrant : « Ceux qui fomentent la peur des migrants, parfois à des fins politiques, au lieu de construire la paix sèment la violence, la discrimination raciale et la xénophobie, sources de grande préoccupation pour tous ceux qui ont à cœur la protection de chaque être humain. » Par ailleurs il a des paroles d’invitation à la « prudence » à l’adresse des gouvernants, en citant saint Jean XXIII : « En pratiquant la vertu de prudence, les gouvernants sauront accueillir, promouvoir, protéger et intégrer, en établissant des dispositions pratiques, dans la mesure compatible avec le bien réel de leur peuple, pour s’intégrer. »

Dans la troisième partie du message le pape nous invite à avoir un  « regard contemplatif » et s’engage personnellement en déclarant :  « Moi, au contraire, je vous invite à les regarder avec un regard rempli de confiance, comme une occasion de construire un avenir de paix. » Le pape adopte une perspective biblique justement, en citant à nouveau Benoît XVI : « La sagesse de la foi nourrit ce regard, capable de prendre conscience que nous appartenons tous ‘à une unique famille, migrants et populations locales qui les accueillent, et tous ont le même droit de bénéficier des biens de la terre, dont la destination est universelle, comme l’enseigne la doctrine sociale de l’Église. C’est ici que trouvent leur fondement la solidarité et le partage’. » Ces paroles sont peut être difficiles à entendre et encore plus à mettre en pratique. De fait, le pape nous interpelle tous et nous « bouscule » chacun personnellement nous invitant notamment « à porter ce regard contemplatif sur la ville où nous vivons », c’est-à-dire un regard de foi qui permet de découvrir  ce Dieu qui habite dans les maisons, dans les rues, sur les places de nos quartiers, et qui nous demande de promouvoir la solidarité, la fraternité, le désir du bien, de vérité, de justice partout là où nous vivons.  « Les regarder avec un regard rempli de confiance », voilà ce qui nous et demandé. Et c’est à notre portée, pour peu que nous ouvrions les yeux et ne fermions pas notre cœur. Et l’enjeu est de taille, puisque « c’est une occasion de construire un avenir de paix ».

Dans sa quatrième partie, le pape propose quatre pierres angulaires pour l’action : Offrir à des demandeurs d’asile, à des réfugiés, à des migrants et à des victimes de la traite d’êtres humains une possibilité de trouver cette paix qu’ils recherchent, exige une stratégie qui conjugue quatre actions: accueillir, protéger, promouvoir et intégrer. Ces quatre « pierres angulaires » sont aussi reprises dans son Message pour la Journée Mondiale du Migrant qui sera célébrée le 14 janvier 2018. «Accueillir» rappelle l’exigence d’étendre les possibilités d’entrée légale, de ne pas repousser des réfugiés et des migrants vers des lieux où les attendent persécutions et violences, et d’équilibrer le souci de la sécurité nationale par la protection des droits humains fondamentaux. «Protéger» rappelle le devoir de reconnaître et de garantir l’inviolable dignité de ceux qui fuient un danger réel en quête d’asile et de sécurité, et d’empêcher leur exploitation (particulièrement les femmes et les enfants) «Promouvoir» renvoie au soutien apporté au développement humain intégral des migrants et des réfugiés, à travers l’instruction, le dialogue, la rencontre. «Intégrer», signifie permettre aux réfugiés et aux migrants de participer pleinement à la vie de la société qui les accueille, en une dynamique d’enrichissement réciproque et de collaboration féconde dans la promotion du développement humain intégral des communautés locales.

Dans la cinquième partie, le pape évoque les actions « politiques et encourage la contribution de l’Eglise, notamment aux « deux pactes mondiaux » que l’ONU prépare pour 2018 : l’un, pour « des migrations sûres, ordonnées et régulières’, et l’autre concernant les « réfugiés ». Pour le pape, le dialogue et la coordination constituent, en effet, une nécessité et un devoir spécifiques de la communauté internationale. Au-delà des frontières nationales, il est également possible que des pays moins riches puissent accueillir un plus grand nombre de réfugiés ou de mieux les accueillir, si la coopération internationale leur assure la disponibilité des fonds nécessaires. La Section Migrants et Réfugiés du Dicastère pour le Service du Développement Humain Intégral a suggéré 20 points d’action pouvant servir de pistes concrètes pour l’application dans les politiques publiques, ainsi que pour le comportement et l’action des communautés chrétiennes.

Enfin dans la sixième et dernière partie, intitulée « Pour notre maison commune »: le pape poursuit dans le sillage de Jean-Paul II en déclarant que  « Si le “rêve” d’un monde en paix est partagé par de nombreuses personnes, si l’on valorise la contribution des migrants et des réfugiés, l’humanité peut devenir toujours plus la famille de tous et notre Terre une véritable “maison commune ” » invitant à croire en ce «rêve» et témoigner qu’il ne s’agit pas d’une utopie irréalisable.

► Prière :  « Seigneur, Tu es plein de Miséricorde pour toute personne, de toute culture et de toute nation. Chaque personne est Ton enfant bien-aimé. Dans ta Miséricorde, Tu ne vois pas d’abord nos limites, nos difficultés, nos refus. Mais Tu crois en notre capacité d’aimer, et de nous découvrir frères et sœurs. Tu crois en notre capacité de vivre ensemble, dignement, dans la paix, la justice et la fraternité. Façonne-nous par ta Miséricorde et ta Tendresse. Aide-nous à dépasser nos peurs, et nos refus de nous ouvrir à l’autre. Apprends-nous à nous laisser toucher par la vie de nos frères et sœurs. Ouvre nos cœurs pour aimer. Ouvre nos mains pour construire des ponts, et non pas des murs. Ouvre notre intelligence pour inventer le monde de demain : un monde où chacun trouvera sa place : un toit, du pain, un travail, un geste de fraternité à partager, un mot d’espérance à échanger en reflet de toi qui es Amour et Miséricorde ! Fais de nous des témoins de ton Amour et de ta Miséricorde, comme Marie, Mère aux bras ouverts, qui accueille et accompagne, protège et guide, fais grandir et rend libre. Que nous devenions ainsi signe de ton Royaume ! Amen. »

 «  Notre Dame de la Salette, Réconciliatrice des pécheurs, Mère de Miséricorde, Mère de Dieu  et Reine de la Paix, prie sans cesse pour nous qui avons recours à toi, et fais de nous des artisans de Paix à l’image de ton Fils »

Fraternellement et amicalement.

En union de prières

Pierrot, Patou              

Secrétariat AASA-SNDS

17 rue des Charrons – 67240 BISCHWILLER

Tél : 06.61.71.40.38 / 06.65.33.84.94

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