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jeudi, 24 février 2022 19:44

Bulletin mensuel 004

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Publié dans LAIQUE ASSOCIÉS (FR)

Des chrétiens modèles ?

(2e dimanche de Carême : Genèse 15, 5-18 ; Philippiens 3, 17 – 4, 1 ; Luc 9, 28-36)

Qui parmi nous oserait se présenter comme modèle de foi et de vie chrétiennes ? C'est pourtant ce que fait Paul dans la seconde lecture. « Ensemble imitez-moi, et regardez bien ceux qui se conduisent selon l’exemple que nous vous donnons ».

Paul ne se vante pas mas déclare simplement son dévouement au Christ et à l'Église. Il était profondément conscient d'avoir été choisi, privilégié.

Abram, dans la première lecture, et Pierre, Jacques et Jean, dans l'Évangile, furent choisis pour recevoir des grâces spéciales. Abram reçut la promesse de Dieu et l'alliance ; les disciples ont vu et entendu des choses merveilleuses.

D'autres auraient pu se demander : pourquoi ceux-là et pas moi ? Mais Abram et les disciples pouvaient légitimement demander : pourquoi moi et pas un autre ? Les Écritures ne fournissent pas de réponse.

A La Salette, pourquoi Maximin, pourquoi Mélanie, et non d’autres personnes plus aptes pour la tâche ? Et dans notre monde salettin, pourquoi toi, pourquoi nous ?

Ceux qui expérimentent vraiment la présence de Dieu sont transfigurés, parfois soudainement, mais le plus souvent graduellement. Nous voyons cela dans la vie de plusieurs saints. Peut-être l'avez-vous vu chez des gens que vous connaissez. N'avez-vous jamais pensé en leur présence : « Il est bon que nous soyons ici » ?

Comment sont-ils arrivés à ce point ? Très probablement, leur transfiguration s’est entremêlée à leur conversion, lorsqu’ils ont répondu au commandement du ciel, dont en entend l’écho à La Salette : « Celui-ci est mon Fils, celui que j’ai choisi : écoutez-le ! »

Dieu fit sortir Abram pour lui montrer les étoiles. Jésus prit avec lui Pierre, Jacques et Jean et gravit la montagne pour prier et révéler sa gloire avant d’accomplir son départ pour Jérusalem.

La Belle Dame, révélée dans la lumière, attire les gens d'abord à elle, mais finalement à Jésus. Elle veut transformer des pécheurs pitoyables en saints purifiés dans le sang de l'agneau.

Dans la situation d'Abram ou des trois disciples, quelles promesses pourrions-nous entendre, quelles merveilles verrions-nous ? Nous ne pouvons pas tous devenir des modèles à imiter, mais certains le pourraient peut-être. Pourquoi pas vous ?

Traduction : P. Paul Belhumeur, M.S.

Publié dans MISSION (FR)

Un temps d’épreuve

(1er dimanche de Carême : Deutéronome 24, 4-10 ; Romains 10, 8-13 ; Luc 4, 1-13)

Nous voilà au Carême. Nos résolutions sont prises, peut-être d'assister à la messe tous les jours, ou de prier davantage. Nous nous sommes imposé certains sacrifices (jeûner de nos appareils électroniques, par exemple), peut-être en vue d’être plus présents aux autres. En vérité, nous nous soumettons à l'épreuve.

Par le fait même, nous nous exposons à la tentation. Nous pourrions commencer à nous demander si nous avons trop entrepris, ou être enclins à faire des exceptions, à relâcher notre discipline, ou à redéfinir la prière, le jeûne, l'aumône.

Le Carême et La Salette vont bien ensemble. Les deux nous appellent à la conversion et placent devant nos yeux le Christ crucifié—et n’oublions pas que la Belle Dame a spécifiquement mentionné le Carême dans son discours.

Dans les saintes Écritures, "tenter" et "éprouver" sont interchangeables. Ainsi, en tentant Jésus dans le désert, le diable le mettait à l'épreuve.

N’oubliez pas que les quarante jours de Jésus dans le désert se placent juste après son baptême. Il venait d'entendre la voix du ciel : « Toi, tu es mon Fils bien-aimé ; en toi, je trouve ma joie ». C'est pourquoi le diable introduit deux des tentations en disant, « Si tu es Fils de Dieu ». Il ne faut pas penser que Jésus n’était pas réellement tenté de le prouver.

De même, une expérience de conversion est typiquement suivie d'un temps d'épreuve. Plusieurs pèlerins de La Salette répondent à l'appel de Marie. Le défi pour eux vient quand ils descendent de la montagne pour retourner à leur vie quotidienne, surtout si ceux qui les entourent ne les encouragent pas.

Dans la première lecture un rite est décrit faisant penser aux quarante années que les Hébreux ont vécues, errant dans le désert après que Dieu les délivra de l'esclavage « à main forte et à bras étendu ». Ils avaient éprouvé le Seigneur maintes fois. Aujourd'hui, Dieu est toujours présent, attendant que nous croyions de tout notre cœur, que nous mettions notre foi et notre confiance en lui.

Chacun trouve sa propre façon d'observer le Carême, mais ce n'est pas chose purement personnelle. Nous aurons besoin de la prière, des sacrifices et du soutien des autres si nous voulons vraiment cheminer avec le Christ en cœur et en esprit. Encourageons-nous les uns les autres à prier davantage, à jeûner de même, à donner plus généreusement, tout en osant prier : « Ne nous soumets pas à la tentation ».

Traduction : P. Paul Belhumeur, M.S.

Publié dans MISSION (FR)

Qu’as-tu dans ton cœur ?

(8e dimanche ordinaire : Ben Sira 27, 4-7 ; 1 Corinthiens 15, 54-58 ; Luc 6, 39-45)

Il y a une annonce pour une carte de crédit qui se termine ainsi : Qu’as-tu dans ton portefeuille ? Ben Sira, dans la première lecture, et Jésus dans l'Évangile, tous deux en effet, demandent : Qu’as-tu dans ton cœur ? Et ils cherchent la réponse dans notre façon de parler.

Ben Sira compare la parole au tamisage du grain, révélant l’abondance ou la pauvreté de ce qui se trouve dans notre esprit et notre cœur. À La Salette, Marie utilise une image encore plus forte. « Si vous avez du blé, il ne faut pas le semer. Tout ce que vous sèmerez, les bêtes le mangeront, et ce qui viendra tombera en poussière quand on le battra ».

C’est, tout d'abord, un avertissement de la famine qui viendra ; c'est aussi un symbole juste de la condition de la foi de son peuple : elle tombe en poussière, niellée par l'indifférence. C'est une grande tragédie.

L'Évangile, lui aussi, nous rappelle nos défaillances. Jésus dit : « Qu’as-tu à regarder la paille dans l’œil de ton frère, alors que la poutre qui est dans ton œil à toi, tu ne la remarques pas ? » Il peut être facile de critiquer les autres, comme si notre propre comportement et nos opinions étaient normatifs pour tous les autres. Telle attitude, comme peut-être bien d'autres, ne sont pas facilement vaincues.

Mais tout n'est pas perdu. Sinon, la Belle Dame ne serait jamais venue.

St Paul, à la fin du chapitre prolongé sur la résurrection, s'écrie : « Ô Mort, où est ta victoire ? Ô Mort, où est-il, ton aiguillon ? ... Rendons grâce à Dieu qui nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus Christ. Ainsi, mes frères bien-aimés, soyez fermes, soyez inébranlables, prenez une part toujours plus active à l’œuvre du Seigneur, car vous savez que, dans le Seigneur, la peine que vous vous donnez n’est pas perdue ».

Oui, il faut travailler, nous efforcer de vivre notre foi avec intégrité. La victoire, cependant, ne dépend pas de nous-mêmes. Elle est au-delà de nos forces, mais non impossible à atteindre. À La Salette, Marie nous rappelle les moyens mis à notre disposition dans l'Église et dans notre vie personnelle, pour participer au triomphe du Christ sur le péché et sur la mort.

L'espoir de la victoire n’est pas seulement un désir. Il se base sur des promesses comme celle du psaume d'aujourd'hui : « Planté dans les parvis du Seigneur, il grandira dans la maison de notre Dieu ». Ça, l’as-tu dans ton cœur ?

Traduction : P. Paul Belhumeur, M.S.

Publié dans MISSION (FR)

Quel défi !

(7e dimanche ordinaire : 1 Samuel 26, 2-23 ; 1 Corinthiens 15, 45-49 ; Luc 6, 27-38)

À La Salette, Marie nous a rappelé notre obligation d'honorer le Nom du Seigneur et le Jour du Seigneur (messe et repos), de respecter la discipline du Carême, et de prier. Tout cela est inclus dans son appel à la soumission.

Il y a là amplement matière à un examen de conscience. Mais l'Évangile d'aujourd'hui nous aide à comprendre que ce que la Belle Dame demande n'est qu'un début.

Jésus exprime clairement qu'il attend de ses disciples plus que l'observation de la loi. Les commandements sont la fondation, pas le tout de l’édifice. Certains de ses auditeurs auraient pu penser qu'il allait trop loin en exigeant une attitude de paix, de soumission, envers leurs ennemis. À notre époque aussi, ce n'est pas facile d'accepter de telles demandes.

Notre foi nous rend-elle de meilleures personnes ? Dans la première lecture nous trouvons un modèle excellent dans la personne de David. Sa foi dans le Dieu d'Israël n'a jamais vacillé. Ainsi, quand l'occasion se présenta de détruire son ennemi mortel, le roi Saül, il lui montra de la pitié, plutôt que de lever la main contre celui qui a reçu l’onction du Seigneur.

C'est ce qui manque à notre monde aujourd'hui. C'est ce qu’il fallait toujours, et ce qu’il lui faudra toujours. Il n'a jamais existé, ni y aura-t-il un excès de charité, de cet amour que Dieu verse dans nos cœurs. Cet amour ne sera jamais parfait ou complet, car, comme nous le dit st Paul dans la seconde lecture, nous portons l'image terrestre de l'homme d’argile, Adam.

Il ne faut cependant pas nous décourager. Dieu garde toujours le pouvoir de pardonner. Nous pouvons, au moyen de la grâce de Dieu, porter l'image de l'homme spirituel, Jésus-Christ.

En même temps, il ne faut pas nous devenir complaisants, comme si nos pensées, nos paroles et nos actes n’importaient pas à Dieu. Le Seigneur connaît nos pensées, nos paroles et nos actions, mais il connaît aussi nos cœurs. Par exemple, lorsque nous obéissons à la commande de Jésus, « Donne à quiconque te demande », notre intention est-elle pure ?

Oh, quel défi d'être fidèles, et remplis de foi ! De tout notre cœur, prions les mots de la prière d'ouverture d'aujourd'hui : « Accorde-nous d'accomplir, en paroles et en actes, ce qui te plaît ».

Traduction : P. Paul Belhumeur, M.S.

Publié dans MISSION (FR)
vendredi, 04 février 2022 14:47

Salette Info 2021

Publié dans LAIQUE ASSOCIÉS (FR)
vendredi, 04 février 2022 08:56

Salette Info 2021

Publié dans INFO (FR)
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