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jeudi, 13 janvier 2022 11:40

Angola - Chapitre

Angola – Chapitre Provincial

Chapitre Provincial : 4-8 janvier 2022

Nouveau Conseil Provincial :

P. Celestino Muhatili, supérieur provincial (au centre)

P. Lourenço F. Kambalu, vicaire provincial (à droite)

P. Belarmino Tchipundukwa, conseiller provincial (à gauche)

Nous souhaitons au nouveau Conseil la lumière de l’Esprit Saint pour le service à la Province.

Publié dans INFO (FR)

Mon refuge

(4e dimanche ordinaire : Jérémie 1, 4-19 ; 1 Corinthiens 12, 31–13,13 ; Luc 4,21-30)

Nous commençons cette réflexion par une prière, pour nous-mêmes ou pour d'autres qui en ont besoin, adressée au Seigneur dans le psaume d'aujourd'hui : « Sois le rocher qui m’accueille, toujours accessible ; tu as résolu de me sauver : ma forteresse et mon roc, c’est toi ! »

Dieu appela Jérémie à être prophète, en lui disant : « Avant même de te façonner dans le sein de ta mère, je te connaissais ; avant que tu viennes au jour, je t’ai consacré ». Imaginez ce que ce serait d'entendre de telles paroles, d’avoir la certitude que le Seigneur nous a préparé une mission.

Le jeune Jérémie, dans son inexpérience, voulait refuser ; mais Dieu lui promit de l’accompagner et, comme nous l'entendons dans la première lecture, de faire de lui « une ville fortifiée, une colonne de fer, un rempart de bronze », le préparant pour ce qui allait être pour lui une vie difficile.

Il se peut que nous soyons plus enclins que Jérémie à consentir à l’appel mais, le cas échéant, nous avons besoin des encouragements qu'il a reçus. Il nous faut un sens de sécurité, la confiance que le Seigneur est toujours notre refuge.

Considérons le cas de Maximin et de Mélanie, tout à fait inadéquats pour leur mission. La voix douce de la Belle Dame leur a donné un sentiment de sécurité, et le souvenir de sa tendresse a dû être pour eux un refuge contre l'incrédulité, voire l'hostilité, de plusieurs gens.

Dans l'Évangile d'aujourd'hui, Jésus ne rencontre pas un rejet complet dans sa ville d’origine, mais il n'a pas non plus été reçu de la façon qu’il aurait pu raisonnablement espérer. Ses voisins semblent avoir pensé qu'il s’exaltait un peu trop. Parfois, quand nous voulons partager notre foi, nous aussi sommes mieux jugés par des gens qui ne nous connaissent pas très bien.

En lisant la célèbre description de l'amour que st Paul nous donne dans la seconde lecture, nous percevons souvent l'image de Dieu. Cela ne devrait pas nous surprendre, puisque saint Jean, dans sa première Lettre (4, 16), écrit : « Dieu est amour : qui demeure dans l’amour demeure en Dieu, et Dieu demeure en lui ».

Prions donc de la façon suivante : « Ton amour, Seigneur, me suffit. En toi je prends refuge, et je n’en aurai jamais honte ». Tenons ferme au rocher de notre salut, liés à Dieu par amour, tout en semant la réconciliation dans notre monde.

Traduction : P. Paul Belhumeur, M.S.

Publié dans MISSION (FR)

L'Ambon

(3e dimanche ordinaire : Néhémie 8, 2-10 ; 1 Corinthiens 12, 12-30 ; Luc 1, 1-4 et 4, 14-21)

Dans la première lecture, Esdras se tient sur une tribune construite pour l'occasion, afin que tous puissent le voir et l’entendre durant sa lecture du Livre de la Loi.

La structure nous est familière, évidemment, puisque nous la voyons dans la plupart de nos églises comme l'ambon. Son but est de signaler l'importance de la Parole de Dieu qui se proclame de là. Il sert aussi pour la prédication de l'homélie et pour la prière universelle.

En tant que détail architectural l’ambon est saillant. Est-ce qu’il y a un endroit pareil en nous-mêmes et dans notre église domestique où la Parole (la Loi) est respectée, gardée et annoncée ? A la Salette, Marie nous montra que ce n'était pas le cas.

Elle a donc choisi une place élevée, un ambon-montagne, pour nous annoncer sa grande nouvelle, le rappel des choses oubliées par son peuple. La Loi s’y trouve inclue, bien sûr, mais il ne s’agit pas d'une simple liste de règles et de lois. Elle n'est pas venue seulement pour nous dire que notre nature déchue et le péché nous avaient séparés de Dieu, mais elle voulait surtout nous faire savoir que Dieu désirerait encore être en relation avec nous, si nous nous convertissions, et mettions la Parole à l’endroit d’éminence dans notre vie quotidienne.

Dans la seconde lecture, où st Paul continue son commentaire sur les dons du Saint Esprit, il signale différentes façons dont cela est possible. Nous devons tous, selon nos dons particuliers, servir le corps entier. Notre individualité ne doit pas créer des points d'isolement ou de séparation mais doit se présenter comme un don pour tout le corps du Christ.

Il est difficile d'imaginer deux personnes plus différentes l'une de l'autre que Mélanie Calvat et Maximin Giraud. Mais Marie a choisi ces deux. Nous qui avons reçu cet unique zèle missionnaire de la Salette, nous devons aussi bien nous considérer comme appartenant au tout, et chercher la grâce, le don, par lequel nous pouvons contribuer à fortifier le Corps du Christ dans son ensemble.

Dans l'Évangile d'aujourd'hui, Jésus se reconnaît dans les paroles d'Isaïe : « L’Esprit du Seigneur est sur moi parce que le Seigneur m’a consacré par l’onction. Il m’a envoyé… » Nous aussi sommes consacrés et envoyés à notre tour. Que ces réflexions, dans l’esprit de la Belle Dame, puissent être pour nous un ambon duquel Jésus est proclamé fidèlement.

Traduction : P. Paul Belhumeur, M.S.

Publié dans MISSION (FR)
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