Filtrer les éléments par date : samedi, 26 décembre 2020

samedi, 26 décembre 2020 22:02

Bulletin - Salette Info 2020

Salette Info - Bulletin de la Congrégation

Publié dans INFO (FR)

Titres

(2e dimanche ordinaire : 1 Samuel 3, 3-19 ; 1 Corinthiens 6, 13-20 ; Jean 1, 35-42)

Avez-vous un titre ? Les Missionnaires de la Salette écrivent MS après leur nom et les Sœurs de la Salette SNDS. Certains d'entre vous, lecteurs, ont certainement des titres académiques, ou bien vous portez une étiquette indiquant votre rôle et votre statut dans votre lieu de travail.

Dans la Bible, les noms accomplissent souvent cette tâche. Jésus dit à Simon : « Tu t’appelleras Kèphas », ce qui signifie Pierre et décrit son rôle, sa vocation. Il serait intéressant de spéculer quel nom Jésus pourrait donner à chacun de nous. Chose certaine : ce serait à la fois une grâce et une obligation.

Considérez le simple nom de disciple, par exemple. C'est bien beau de suivre le Christ ; mais alors le refrain de notre vie devient celui du psaume d’aujourd’hui : « Me voici, Seigneur ; je viens faire ta volonté ».

La Belle Dame, au tout début de son message, nous appelle à une telle soumission.

Parfois, nous manquons d’entendre l'appel ou, comme Samuel, ne comprenons pas d'où il provient. Il devra se répéter, peut-être, plusieurs fois. Une autre personne, tel Eli, peut nous aider à comprendre ce qui nous arrive.

Si nous acceptons l'un ou l’autre des deux titres par lesquels Marie nous adresse à la Salette—mes enfants, mon peuple—nous pourrons raisonnablement être tenus de l'honorer et de vivre en conséquence, et d’accomplir la noble mission qu'elle nous a confiée.

St Paul propose deux noms moins évidents pour les croyants : sanctuaire de l’Esprit Saint, et achetés à grand prix. Il fait le lien avec le code moral qui distingue les chrétiens du reste de la société corinthienne.

Une fois reconnue et acceptée, notre vocation se révèle constamment. André dit à Simon : « Nous avons trouvé le Messie ». La vérité de cette phrase a résonné dans leurs cœurs et leurs esprits tout le reste de leurs jours.

Pour nous, cela est vérifié spécialement dans l'Eucharistie. Dans la liturgie de la parole, nous disons dans notre cœur : « Parle, Seigneur, ton serviteur écoute ». À l'autel, nous nous rappelons le grand prix que Jésus a payé pour nous sauver. En quel autre endroit pouvons-nous être plus conscients d'être construits comme le temple de l’Esprit Saint ? C’est là où nous puisons la force requise pour vivre notre nom et notre titre de chrétiens.

Traduction : P. Paul Belhumeur, M.S.

Publié dans MISSION (FR)

Témoignage

(Baptême du Seigneur : Isaïe 55, 1-11 ; 1 Jean 5, 1-9 ; Marc 1, 7-11)

Dans l’Évangile d'aujourd’hui, ils sont trois qui rendent témoignage de Jésus. Le premier, Jean-Baptiste, prédit sa venue.

Les deux autres sont le Saint-Esprit, sous la forme visible d'une colombe, et Dieu le Père, invisible, dont on entend la voix. Dès le début du ministère public de Jésus, ils assument leur rôle dans tout ce qui va suivre. Saint Jean résume le tout dans la seconde lecture : « Celui qui rend témoignage, c’est l’Esprit, car l’Esprit est la vérité... ; le témoignage de Dieu, c’est celui qu’il rend à son Fils ».

Témoigner du Christ, voilà la vocation de l'Église entière. Cela s’accomplit, sans doute, par les paroles de l’Ecriture sainte et de la tradition de l’Église.

Mais partout dans les Evangiles, le Père et le Saint Esprit affirment la personne et le ministère de Jésus par leur puissance et leur présence aussi bien. Ainsi se trouve accompli ce que dit la première lecture d’aujourd'hui : « La pluie et la neige qui descendent des cieux n’y retournent pas sans avoir abreuvé la terre, ... ainsi ma parole ne me reviendra pas sans résultat, sans avoir fait ce qui me plaît, sans avoir accompli sa mission ».

À La Salette, aussi importantes que soient les paroles de la Belle Dame, son témoignage comporte davantage que des paroles. Il y a la lumière, le crucifix, les roses, les chaînes, et l’éloquence des larmes.

De même, il y a une différence entre affirmer la vérité et la vivre. Sans doute les habitants des environs de La Salette se servaient du langage religieux, tel que « Dieu merci », mais cela ne se voyait pas dans leur façon de vivre, du moins pas en participant à la grande action de grâce, l'Eucharistie. « L’été, il ne va que quelques femmes un peu âgées à la Messe. »

La vie des baptisés n'est évidemment pas seulement sacramentelle. Notre vie entière devrait manifester l'authenticité de notre foi. Lors du baptême, nous avons reçu un vêtement blanc ; ainsi devons-nous toujours nous vêtir de foi, d'espérance et de charité, en vivant les béatitudes.

Ce n’est pas dire que les paroles ne comptent pas. Nous ne pouvons pas penser à La Salette sans considérer la tendre invitation de Marie, son discours et son envoi final. Possiblement, nos paroles aussi bien aideront d'autres personnes à comprendre notre façon de vivre, lorsque nous accomplissons notre mission dans l’Église.

Traduction : P. Paul Belhumeur, M.S.

Publié dans MISSION (FR)
Aller au haut